Engelbert Humperdinck Musique De Chambres Et Mélodies Borchev Pertz Probst Schwartz Berger

Composé de pièces brèves, plutôt destinées au cadre privé, amical (autour du juge Johannes Degen à Siegburg) voire familial, voilà un enregistrement qui contribue à rappeler que Humperdinck n’est pas que le compositeur de "Hänsel und Gretel". Sont donc présentées des œuvres de musique de chambre de configuration diverse, et plutôt d’élégante facture, lesquelles témoignent éventuellement de l’admiration du compositeur pour Richard Wagner, même si le traitement du Prélude de Tristan s’achève de façon peu orthodoxe de la part de celui qui deviendra plus tard l’assistant de la première production de Parsifal. Joints à ce programme sans prétention, des lieder d’inspiration variée, qui, comme ce Wiegenlied ou l’Altdeutsches Minnelied final, gardent à l’occasion un certain caractère de Märchenspiel. Au total, même si la brièveté des pièces génère une certaine frustration, on reconnaitra à l’ensemble, du fait de l’inspiration mélodique, un intérêt un peu plus qu’anecdotique sans que nous soient non plus révélés de nouveaux chefs d’œuvre. L’interprétation instrumentale est appliquée et convient à ce style de répertoire de Hausmusik, la prestation vocale du baryton gagnerait parfois à être plus convaincante. (Alain Monnier)

Engelbert Humperdinck (1854–1921) was a student at the Conservatory in Cologne from the spring of 1872; it was at this time that he got to know the Siegburg district judge and arbitrator Johannes Degen, an excellent singer and violinist, who gave regular chamber concerts in Siegburg at which he played in his own string quartet. Humperdinck, whose talent he had astutely spotted, was the pianist and composer he had been looking for. For his part, the young music student saw his admission to Degen’s chamber-music circle as an opportunity for regular performance; in return, he wrote whatever Degen requested. Humperdinck’s tally of 13 chamber compositions represents a relatively small part of his oeuvre. His finished pieces include two major works, an early piano quintet (1875) and a late string quartet (1920). Humperdinck, who always saw himself as a composer of vocal and stage music, wrote songs at an early age that already displayed his remarkable talent for attractive melodies. One of Humperdinck’s most popular songs during his lifetime is his Wiegenlied (1900), a “lullaby” that found the universal acceptance of a folk-song. The round of chamber music, songs for piano and Lieder in chamber settings comes full circle in Die wunderschöne Zeit.