Albert Lortzing (1801-1851)
Ouverture "Casanova", "Die Beiden Schützen", "Der Pole und sein Kind", "Rolands Knappen" et "Yelva"
Musiques de ballet "Undine" et "Hans Sachs"
Pièce de concert pour cor et orchestre
Pièce de concert pour trompette et orchestre

Marc Gruber, cor
Philipp Baader, trompette
WDR Funkhausorchester
Ernst Theis, direction

Aux côtés de ses compatriotes Otto Nicolai (« Les Joyeuses Commères de Windsor ») et Friedrich von Flotow (« Martha »), Albert Lortzing est le maître de l’opéra-comique allemand (Spieloper). Il en a écrit plus d’une dizaine dont ressortent les indéniables réussites « Zar und Zimmermann » (Tsar et Charpentier) et « Der Wildschütz » (Le Braconnier), deux ouvrages qui assurent sa postérité. Sous la baguette d’Ernst Theis, l’orchestre symphonique de la WDR de Cologne interprète sept ouvertures d’ouvrages lyriques composés entre 1832 (« Yelva ») et 1849 (« Rolands Knappen » - Les Écuyers de Roland). Ces œuvres très peu connues offrent une plongée musicale dans le royaume de Prusse au début du 19e siècle. Il s’agit d’une musique académique au déroulement musical prévisible et à la thématique parfois répétitive (ainsi la longue ouverture de l’opéra « magique et romantique » Undine (Ondine) de 1845 qui conserve le charme d’une époque révolue. Les deux pièces de concert (Konzertstück), l’une pour cor (1820) l’autre pour trompette (1831), sont défendues avec brio par les virtuoses Marc Gruber et Philipp Baader. (Gérard Martin)

Albert Lortzing, who did not even reach the age of fifty, composed a towering number of stage works, several of which are regarded as German national treasures even today. Others have proven themselves to have stood the test of time thanks to excellent recordings. Although he became immortal with his Zar und Zimmermann and Undine, his purely orchestral output is quite thin. If it were not for the concert piece for horn and a similar work for trumpet, there would only be a number of overtures and pieces of ballet music available to a symphonic ensemble to produce a colourful portrait. The WDR Funkhausorchester has thus recorded a lively mixture of soloistic brilliance, entertaining dances and "dramatic" overtures whose existence was previously only known to die-hard Lortzing fans.