Vladimir Martynov (1946-)
Symphonie "Utopia" en 2 parties

Jun Hong Loh, violon
London Philharmonic Choir
Neville Creed, récitant, direction
London Philharmonic Orchestra
Vladimir Jurowski, direction

En 2004 l’Orchestre Philharmonique de Londres commanda une symphonie. Martynov songea immédiatement à Singapour, prenant la vie si périlleuse de ce petit pays comme exemple de lutte pour la liberté. Le symbole était trouvé, il fallait le traduire en musique, deux parties contrastées, la première construite comme un rituel, la seconde comme un hymne, s’entendent à contraster les styles. Un violon s’y invite, voix majeure sans les mots du chœur, mais tout aussi éloquent, écrit à l’intention de Tatiana Gridenko, madame Martynov à la ville, et qui aussi un peu son portrait en musique, peint avec art par l’archet de Jun Hong Loh, le plus beau violoniste de Singapour. Courrez à la seconde partie de l’œuvre, laissez vous enlacer par ses nirvanas de sons, cette œuvre entre deux mondes est d’une beauté entêtante. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Vladimir Martynov’s Utopia Symphony is a musical tribute to Singapore from a son of the Russian avant-garde of the 1970s. Martynov skillfully combines influences from American minimalism and Russian Orthodox chant with a libretto inspired by the ancient text of the Tao Te Ching to create a sound world which seeks to reimagine the concept of utopia. This world premiere recording was made at London’s Abbey Road Studios, under the baton of Vladimir Jurowski.