Œuvres pour cor français et piano Caracristi Guarino - TC920003 - Tactus - Classique

Il est assez peu commun de trouver un album composé d’œuvres originellement écrites pour cor et piano. Ici c’est le pianoforte qui converse avec le cor. L’association des deux timbres est originale. Dans la Fantaisie (1850) de Rossari sur des airs de l’opéra « I Due Foscari » de Verdi, le cor déploie son agile virtuosité accompagné d’un piano éloquent participant à la brillance de l’œuvre. La qualitative Sonate (1957) de Ferrari valorise le lyrisme du cor tout comme l’expressivité d’un pianoforte qui n’est pas en reste. Une tendre émotion se dégage de la courte Romance (1890) du jeune Scriabine. La Fantaisie (2016) de Perez Tedesco exprime une forme de mélancolie touchante sublimée par le mélodieux velouté du cor et les douces harmonies ondoyantes du piano précédant les rythmiques dansantes de sa deuxième partie colorées d’accents cuivrés. Une mélodie joliment sentimentale accompagnée d’harmonies bleutées caractérise la douce Ballade de Semeraro précédant une Salsa aux rythmes enjoués. La chanson « Love Said Goodbye » issue de la musique du film « Le Parrain II » de Nino Rota clôt l’album de façon sensible et tendre. Ce programme éclectique a de quoi enchanter un large public de mélomanes ! (Laurent Mineau)

A repertoire of absolute rarity is the one presented in this discographic work, given the peculiarity represented by the organic (horn and piano) that in the history of music cannot boast large quantities of original compositions. The programme presented here by Nilo Caracristi and Giancarlo Guarino (v. TC.882480) covers various centuries and changing styles: the music, the performers and the listeners are involved in a constant transformation that is proposed, experienced and perceived on several levels. This musical journey begins with Gustavo Rossari’s Fantasia on motifs by Verdi, passes through the Italian twentieth century with the brilliant Sonata by Giorgio Ferrari, proceeds with Aleksandr Skrjabin’s wonderful, romantic Romanza, an early work of his, plunges into the contemporary age with the nostalgia and rhythmic vigour of Fabián Pérez Tedesco’s Fantasia and with the soft swing of Donato Semeraro’s Ballad and Salsa, and ends with the thrilling main theme of the soundtrack of The Godfather 2, by Nino Rota, presented in a further, final metamorphosis that this time directly involves the musicians, surprising the listeners with an unexpected effect.