Marco Taralli (1967-)
Cantus Bonoiae Missa Sancti Petronii, pour solistes, chœurs et orchestre

Veronica Simeoni, mezzo-soprano
Simona Alberghini, baryton
Coro, Coro di voci bianche e Orchestra del Teatro Communale di Bologna
Antonino Fogliani, direction

Né en 1967, le compositeur Marco Taralli apprend la direction d'orchestre avec Gianluigi Gelmetti puis se forme à la composition auprès d'Erwin Lukacs à l'académie Franz Liszt de Budapest. L’essentiel de son œuvre est consacré à l'orchestre et à la scène. « Ses études et ses expériences l'ont amené à osciller entre les genres et les formes musicales les plus divers » lit-on sur son site. Sa Missa Sancti Petronii a été composée en hommage à Saint Pétronius qui fut évêque de Bologne au cinquième siècle. De nature sacrée et profane à la fois, elle se conforme à l'ordinaire de la Messe tout en s'inspirant du Liber Paradisus, texte écrit en 1256 qui institue l'abolition de l’esclavage à Bologne. C'est aussi un hommage à cette même ville où fut créée l’œuvre en 2021. Usant d'un contrepoint parcimonieux, d'une polyphonie assez fluide et riche d'une orchestration fouillée, cette Messe post-moderne procède d'une écriture fragmentaire et hétérogène, parsemée d'influences diverses, du classique ((Stravinski, Fauré) au cross-over (Missa Criolla...etc) revendiquées ou non par l’auteur : « Cette Messe est une réponse au besoin de donner une voix à la part sacrée de chacun de nous à travers un langage commun ». Nul doute que le public bolonais du teatro comunale lui aura réservé un succès mérité à sa création. (Jérôme Angouillant)

Bologna and San Petronio, patron saint and protector of the city, represent an inseparable union, a spiritual and civil unity that goes beyond the only meaning linked to religion. The Basilica named after him, symbol of the city, wants to revive the spirit of reconstruction promoted by the saint, when he found it devastated by the barbarian invasions and was the main protagonist of both material and intellectual rebirth, going as far as laying the foundations of what would be the first university in the world. A celebratory event organized by the "Messa in Musica" Association that with the same spirit involved the major institutions of the city, the Municipality, the Basilica and the Teatro Comunale, led to the commissioning to the composer Marco Taralli (already on Tactus’, Requiem - In Memoriam, tc.950006) a great mass for solos, choir, children's choir and orchestra, to honor the patron saint of Bologna. The texts of the mass are completed by inserts from Liber Paradisus, the famous Bolognese 1256 text with which slavery was abolished for the first time in history.