Johann Michael Haydn (1737-1806)
Die Ährenleserin, MH 493
Cantate "Ninfe inbelli"

Monika Mauch, soprano
Jakob Mitterrutzner, baryton
Sascha Zarrabi, ténor
Marianna Herzig, soprano
Christian Havel, ténor
Jole de Baerdemaeker, soprano
Katharina Böhme, soprano
Maria Ladurner, soprano
Salzburger Hofmusik
Wolfgang Brunner, direction

Le seul tort de Michael Haydn est d’être le cadet de Joseph, et d’avoir grandi dans son ombre. Son œuvre demeure encore largement ignorée, alors qu’elle fait mieux que supporter la comparaison avec celle, certes extrêmement profuse, de son aîné. Ce disque présente deux raretés. D’abord l’un des 11 « Singspiele » - qu’on pourrait traduire par « comédie musicale » si le terme n’était connoté XXe siècle et Broadway. Une comédie chantée bucolique « La Glaneuse », en un seul acte inspiré de la philosophie des Lumières, couplée à une cantate, autre genre très prisé de Michael Haydn, intitulée « Les nymphes rebelles ». Ce ne sont sans dourte pas des pages géniales, mais elles sont excellement servies par les chanteurs et instrumentistes de la Salzburger Hofmusik, sous la direction précise et vivante de Wolfgang Brunner. Un enregistrement qui élargit l’horizon entre les deux piliers de l’époque, Joseph Haydn et Mozart. (Jean-Pierre Rousseau)