Gustav Adolphe Kerker (1857-1923)
The Belle of New York, comédie musicale en 2 actes

Uwe Tobias Hieronimi, basse (Ichabod Bronson)
Julian Rohde, ténor (Harry Bronson)
Robyn Allegra Parton, soprano (Violet Grey)
Neele Kramer, mezzo-soprano (Cora Angelique)
Kathrin Finja Meier (Fifi Frigot)
Lara Hofmann (Kissie Fitzgarter/Mamy Clancy)
Eddie Mofokeng, baryton ("Blinky Bill" McGuirk)
Felix Mischitz, baryton (Billy Breeze/Mr Twiddles)
Johannes Osenberg, basse (Comte Ratsie Rattatoo/Mr Snooper)
Daniel Wernecke, baryton (Comte Patsie Rattatoo/Mr Peeper)
Tfn Opernchor
Tfn Philharmonie
Florian Ziemen, direction

La "Belle de New York" est une comédie musicale en deux actes, avec un livret et des paroles de Hugh Morton et une musique de Gustave Kerker né en Allemagne en 1857 et mort à New York, où il a fait l’essentiel de sa carrière, en 1923. Ce disque commémore le centenaire de sa mort. "The Belle of New York" conte l’histoire d’une jeune fille de l'Armée du Salut, Violet Gray qui remet dans le droit chemin un panier percé et finit par trouver le grand amour. Créée à Broadway au Casino Theatre le 28 septembre 1897, La "Belle" n’y reste que pour 64 représentations. Le spectacle est transféré à Londres, au Shaftesbury Theatre en 1898, où il connaît un succès majeur, avec 674 représentations. C’est la première comédie musicale américaine à triompher pendant plus d'un an dans le West End. Cette nouveauté est d’autant mieux venue que c’est la seule version disponible de cet ancêtre des grandes comédies musicales américaines. Les forces modestes du théâtre de Basse-Saxe ne prétendent pas rivaliser avec les formations de Broadway ; il y a dans la direction de Florian Zieman un côté guindé, prudent, qui gagnerait à se déboutonner pour mieux « swinguer ». La plupart des chanteurs sont anglophones, en particulier le rôle principal de Violet Gray tenu par Robyn Allegra Parton, et leur engagement compense largement la timidité de la direction. Ce double CD est aussi l’occasion de redécouvrir un compositeur né allemand, qui, à 10 ans, émigra avec sa famille aux Etats-Unis où, en plus de ses propres œuvres, il s’attacha à populariser le genre très en vogue en Europe de l’opérette, allemande et française. (Jean-Pierre Rousseau)

Gustave Adolphe Kerker once said that the most difficult thing about writing an operetta is to come up with a catchy title. He was not entirely serious, but the notion is not so far-fetched, for those who have to make an effort to invent melodies has no business being in light entertainment. He was born in 1854 in Herford, Germany and his parents brought him with them to the USA at the age of ten. Kerker rose to become of the most renowned personalities on Broadway. He was a paragon of ideas, which would only work if they were combined to form a turbulent story. Case in point – The Belle of New York (1897), which was received there quite tepidly, conquered London's West End with just under 700 performances. It became a model for musical comedy and still is to this day. Performances of the Belle of New York are met with enthusiastic applause, each time turning the Theater für Niedersachsen into a Broadway theatre.