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Scott Ross, Récital de 1987 à Montreux : D'Anglebert, Rameau, Bach, Soler et Scarlatti.
Format : 1 CD
Durée totale : 01:11:02

Enregistrement : 30/08/1987
Lieu : Montreux
Pays : Suisse
Prise de son : Eglise / Stereo

Label : Diapason
Référence : DIAP169
EAN : 3701025887092
Code Prix : DM006B

Année d'édition : 2024
Date de sortie : 01/06/2024

Genre : Classique
Jean-Henri d'Anglebert (1635-1691)
Suite en sol mineur

Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
Pièces de Clavecin en concert
La coulicam
La Livri
La Vézinet

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Toccata en ré majeur, BWV 912

Antonio Soler (1729-1783)
Sonate en ré mineur, R 15
Sonate en ré mineur, R 49
Sonate en fa majeur, R 56
Sonate en fa majeur, R 69
Sonate en ré majeur, R 84
Fandango

Domenico Scarlatti (1685-1757)
Sonate en la majeur, K 208
Sonate en la majeur, K 209

Scott Ross, clavecin

Quand il a surgi au début des Seventies, son instrument était encore le refuge des nobles dames et des Herr Professor. Il fut donc et d’abord lebad boy des Amériques, le claveciniste à santiags qui entrait par la sortie, prétendait à la radio que Handel supplantait Bach, avouait: «depuis ma plustendre enfance, je me suis ingénié à faire le contraire de ce qu’on voulait que je fasse». Toute provocation l’enchantait. Provocation? Les amis préféraient: contradiction. Hippie méticuleux, rêveur géomètre, moine voyou. Mais jonglait-il avec les paradoxes ou cherchait- il une porte dans le mur de sa vie– une vie brève d’orphelin exilé, qui n’eut rien de léger? Scott Ross parut toujours chercher. Sous la provocation et l’ironie des oxymores, il cherchait le lieu où rien ne distingue géométrie et rêverie. L’académie véritable est buissonnière, le voyou sincère est moine. Pas l’un et l’autre: l’un parce que l’autre. «Il n’y a pas de honte à être un peu putassier devant des centaines de personnes. C’est duspectacle. » Mais «toute ma philosophie est de rechercher la perfection.» Le menu du jour Querelle primordiale dont témoignent ses deux arts: le concert et le studio. En studio, les encyclopédies – intégrale Rameau en 1975, aussitôt les trente Essercizi publiés de Scarlatti, ensuite le premier livre complet de Handel, les Pièces de d’Anglebert, l’intégrale Couperin, toutes les sonates de Scarlatti en trente-quatre CD. En public, le contraire. Des programmes fantasques établis comme des menus. Ce 30 août 1987 par exemple, quatre services. Entrées: une Suite en six mouvements de Jean-Henri d’Anglebert, «continuiste » de Lully qui a fait entrer le théâtre dans son clavecin – en l’occurrence les Songes d’Atys. Mets: premier Concert du dernier recueil de Rameau, chant et polyphonie à parts égales sur fond de danse aérienne. Entremets: Toccata en ré de Bach, quasi française dans son harmonie coulante, ses éclairs célestes et ses fi gures badines. Seconds mets: cinq sonates du padre Soler annoncées de loin par la tendre Ré mineur, achevées dans une ronde joyeuse en fa majeur, ses trompes, ses guitares, ses fusées goguenardes. Dessert: le Fandango du même, signature de Scott le sorcier. Le Fandango offi ciel de décembre 1988 sera tout Velasquez; celui d’août 1987 laisse deviner Goya – fi nale pareil aux meilleurs Boléro, souffl e coupé. Un café chez Scarlatti avant de partir: l’Adagio e cantabile K208, celle des cinq cent cinquante-cinq sonates à emporter sur l’île déserte, et l’Allegro suivant lui aussi en la majeur puisque, comme les visages de Scott, les sonates vont par deux. (Ivan A. Alexandre)

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