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Franz Schrecker : Der Schatzgräber. Faveyts, Uhl, Very, Clark, Albrecht.
Format : 2 CD
Durée totale : 02:31:04

Enregistrement : 30/09-19/10/2012
Lieu : Amsterdam
Pays : Pays-Bas
Prise de son : Live / Stereo

Label : Challenge Classics
Référence : CC72927
EAN : 0608917292725
Code Prix : DM026A

Année d'édition : 2022
Date de sortie : 09/11/2022

Genre : Classique
Franz Schrecker (1878-1934)
Der Schatzgräber (Le chasseur de trésor), opéra en 1 prologue, 4 actes et 1 épilogue

Tijl Faveyts, basse (Le Roi)
Manuela Uhl, soprano (Els)
Raymond Very, ténor (Elis)
Graham Clark, ténor (Le Fou)
Chorus of the Dutch National Opera
Netherlands Philharmonic Orchestra
Marc Albrecht, direction

Le "Chercheur de trésor" fut un peu le chant du cygne de Schreker, car cet opéra créé en 1920 connut un immense succès dans les années vingt avant que l’aura du compositeur, plus célèbre et admiré alors que Richard Strauss, ne décline irrémédiablement. Le changement d’esthétique d’abord qui démoda le post-romantisme vénéneux de Schreker, la montée du nazisme ensuite menèrent Schreker à l’exil puis à sa mort prématurée. C’est au compositeur lui-même qu’on doit le livret de ce chercheur de trésor qui se déroule dans un moyen-âge de fantaisie, dans un climat moins halluciné que le son lointain ou les stigmatisés, les deux chefs d’œuvre précédents qui avaient assis la réputation de Schreker. C’est une captation de l’opéra national néerlandais d’Amsterdam lors de représentations données en 2012 qui nous revient aujourd’hui dans cet album superbement dirigé par Marc Albrecht, chef particulièrement à son aise dans ce répertoire très spécifique du post-romantisme viennois. Il est superbement entouré par le couple des amants Els (Manuela Uhl) et Elis (Raymond Very) ainsi que par le Fou (Graham Clark) qui joue un rôle clef dans une intrigue touffue à souhait. Une très heureuse réédition qui rappelle le talent d’un musicien dont la résurrection s’avère plus difficile que celle de Korngold, à la séduction il est vrai plus immédiate. (Jean-Claude Hulot)

Märchenoper ? Tout porte à croire que Schreker illustra avec son cinquième ouvrage lyrique cette longue tradition de l’opéra allemand qui était quelque peu tombée en désuétude malgré le succès constant de "Hänsel und Gretel" (1893) d’Humperdinck. Märchenoper oui, mais sans le refuge dans l’enfance. Car "Der Schatzgräber" (1918) est une fois encore le récit de la quête d’un idéal alors même que l’univers de Schreker venait de s’effondrer dans le désastre de la Première Guerre Mondiale. Quête d’un idéal troublé par les désirs érotiques et soumis à la toute puissance de l’amour, contrarié par la cruauté d’un monde archaïque. Schreker en eut l’idée en écoutant une jeune femme jouant du luth. Son imagination fertile en déduisit un conte où un chanteur ambulant devra retrouver au péril de sa vie les bijoux de la Reine et renoncer à son amour pour Els dont il accompagnera l’agonie d’un ultime chant. Plus que Les Stigmatisés ou Le Son lointain, Le "Chercheur de trésor" est pétri de wagnérisme, même si celui-ci est entendu au travers du prisme des "Königskinder" (1910) d’Humperdinck – les livrets des deux ouvrages montrent quelques analogies. Son orchestre immense, "surchromatique", a vite fait d’être un personnage à part entière. Marc Albrecht le dompte sans affadir sa luxuriance, et le tire plutôt vers la Seconde Ecole de Vienne que vers Wagner ou Puccini, à la fois décor somptueux et acteur du drame. L’œuvre prends alors un visage bien plus moderne que celui dévoilé jadis par Gerd Albrecht qui l’alourdissait jusqu’à le rendre opaque et dont la distribution était dépareillée par l’Els hurleuse de Gabriele Schnaut (Capriccio). Manuela Uhl lui rends sa poésie, tout en ayant les grands moyens vocaux qu’exige l’écriture tendue d’un rôle sans concession. Et Raymond Very campe un Elis entre lumière et doute, personnage saisissant aussi bien dans l’introspection que dans l’extase lyrique. Formidable Bouffon selon Graham Clark qui transforme ce caractère souvent poussé à la caricature, lui donne une dimension supplémentaire, le rapproche du Nain que Zemlinsky composait à la même époque. Toute la troupe brille, somptueusement captée et l’on prend la mesure d’un ouvrage qui peut enfin faire jeu égal avec les deux autres chefs-d’œuvre lyriques de leur auteur. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Franz Schreker (1878-1934, austrian composer) was born in Monaco and grew up during travels across half of Europe and, after the early death of his father, the family moved to Vienna (1888) where in 1892, with the help of a scholarship, Schreker entered the Vienna Conservatory. Starting with violin studies, with Sigismund Bachrich and Arnold Rosé, he moved into the composition class of Robert Fuchs, graduating as a composer in 1900. Schreker is well known for his operas and wrote the libretto and composed his opera "Der Schatzgräber" after the great success of "Der ferne Klang" (1912) and "Die Gezeichneten" (1918). "Der Schatzgräber", questioning the value of materialism versus love, was to prove particularly powerful in post-War Europe. After the Frankfurt premiere in January 1920, productions popped up in major cities across the continent and Schreker became one of the most performed composers of his generation. While his biggest competition Richard Strauss and Hugo von Hofmannsthal had pursued a similar path in the overtly Wagnerian "Die Frau ohne Schatten" – which opened in Vienna on 10 October 1919 – their ‘last Romantic opera’ lacked Schreker’s allegorical punch. Strauss retreated further into Gemütlichkeit, while Schreker continued to wrestle with the dilemma of being an artist in the modern world.

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