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Diapason de juillet 2024 Critique de Thomas Herreng Page n° 93
Format : 1 CD Durée totale : 01:11:33
Enregistrement : 2023 Lieu : Liverpool/Bruxelles Pays : Royaume-Uni/Belgique Prise de son : Stereo
Label : AVIE Records Référence : AVIE2650 EAN : 0822252265026 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2024 Date de sortie : 06/03/2024
Genre : Classique
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Eugène Ysaÿe (1858-1931) Poème concertant Concerto pour violon en mi mineur Mazurkas de salon, op. 10 Rêve d'enfant, op. 14
Philippe Graffin, violon Marisa Gupta, piano Royal Liverpool Philharmonic Orchestra Jean-Jacques Kantorow, direction
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 Fruit d’un long travail de restitution à partir des manuscrits d’Ysaÿe, le concerto en mi mineur composé en 1884 et 1885 a été pour ce disque mis en forme et orchestré par Xavier Falques. C’est encore une page de jeunesse, fortement influencée par le modèle de Mendelssohn mais d’une plus grande ampleur. Outre l’expression d’une virtuosité redoutable il montre le maître belge s’essayant à une partition de grande échelle. Nettement plus personnel, le Poème concertant dont la composition s’étale de 1893 à 1910 est un vaste mouvement de vingt-trois minutes où passent les ombres de Franck, Chausson et même Debussy. L’orchestration en a été réalisée par la compositrice Erika Vega, pour un résultat remarquablement prenant. Trois pages pour violon et piano dont le célèbre "Rêve d’enfant" qui donne son nom au disque complètent cet album passionnant qui enrichit notre connaissance de la musique d’Ysaÿe. On ne peut que saluer la prestation d’une grande finesse de Philippe Graffin et son enthousiasme pour nous faire partager ces inédits (seul le premier mouvement du concerto avait été enregistré auparavant sauf erreur) ; il bénéficie de l’accompagnement attentif de Jean-Jacques Kantorow à la tête de l’excellent orchestre de Liverpool. Une passionnante découverte. (Richard Wander)  The project of bringing these works to light is a multi-year effort, a close collaboration between musicians and musicologists that has allowed us to progress step by step through the various manuscripts, selecting the versions that are most analytically and violinistically relevant. However, to realize this “dream,” two parts still needed to be orchestrated. The principle guidance behind our orchestrations was one of plausibility. To achieve this, we primarily reconstructed the orchestration based on the annotations left by Ysaÿe on his manuscripts. There is no question of recomposition; instead, we aimed to rediscover Ysaÿe’s orchestral approach and that of his mentors. Consequently, we made sure not to write a single note that was not Ysaÿe’s own.
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