Ferenc Farkas (1905-2000)
Danses hongroises du 17e siècle

Claude Debussy (1862-1918)
Valse romantique, L 71 (trans. L. Laskine)

Hector Berlioz (1803-1869)
"Un Bal", extrait de la "Symphonie fantastique" (trans. S. Christ)

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Partita n° 1 en si bémol majeur, BWV 825

Manuel de Falla (1876-1946)
Danse Espagnole n° 1 en la mineur, extrait de "La Vida Breve" (trans. M. Grandjany)

Frédéric Chopin (1810-1849)
Valse n° 6 en ré bémol majeur, op. 64/1
Valse n° 10 en si mineur, op. 69/2
Valse n° 19 en la mineur, KK IVb/11

Astor Piazzolla (1921-1992)
Milonga del Angel
La Muerte del Angel
Resurrecion del Angel (trans. M.L. Rayan-Forero)

Sarah Christ, harpe

Les disques consacrés à la harpe — soliste ou accompagnatrice — ne cessent de se multiplier et l’on ne peut qu’admirer le développement d’une lignée comptant notamment dans ses rangs, pour les seuls XXe et XXIe siècles, Marcel Tournier, Nicanor Zabaleta, Lily Laskine, Pierre Jamet, Martine Géliot, Emmanuel Ceysson ou Xavier de Maistre. On y ajoutera aujourd’hui le nom de Sarah Christ, ce qui n’étonnera pas puisque Sarah a bénéficié des enseignements et conseils de Fabrice Pierre et Catherine Michel. Pour illustrer la thématique du Bal, elle a choisi des Danses hongroises anciennes de Farkas Ferenc, et des adaptations d’œuvres de Debussy (Valse romantique), Bach (Partita BWV 825), De Falla (Spanish Dance), Chopin (3 Valses) et trois Tangos de Piazzolla. Mais, indéniablement, la pièce la plus saisissante, qui donne son titre à ce CD, est l’adaptation et l’interprétation très inspirées que Sarah Christ donne elle-même du second mouvement de la Symphonie fantastique de Berlioz. Les sonorités scintillantes, aux connotations féeriques, voire oniriques d’un instrument qui conquit ses lettres de noblesse à la fin du XVIIIe (Krumpholtz) et au début du XIXe siècle (Bochsa) confèrent tout son sens à l’épithète dont Berlioz a signé son œuvre. À côté de l’instrumentation originale, la réduction à la seule harpe permet de découvrir là un monde inouï de frémissements et de tourbillons propices à la remembrance des fastes et des plaisirs d’un passé aristocratique à peine révolu. Un très bel enregistrement. (Jacques-Philippe Saint-Gerand)

With the simultaneously glamorous and tender sounds of her instrument, harpist Sarah Christ transports us into the world of dance – into a world that is as much characterised by a sense of celebration and buoyancy as it is by contemplation and melancholy.