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Diapason de décembre 2021 Critique de Guillaume Bunel Page n° 96
Classica de novembre 2022 Critique de Jorge Morales Page n° 88
Format : 1 CD Durée totale : 01:04:45
Enregistrement : 30/06-02/07/2020 Lieu : Vienne Pays : Autriche Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68369 EAN : 0034571283692 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2021 Date de sortie : 29/09/2021
Genre : Classique
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Jacob Regnart (1540-1599)Missa "Christ ist erstanden" Rühmbt alle Werck dess Herren Wann ich nur dich hab Obgleich Leib und Seel Maria fein, du klarer Schein Missa "Freu dich, du werthe Christenheit" AnonymeChrist ist erstanden Freu dich, du werthe Christenheit Ensemble Cinquecento
Terry Wey, contreténor Tore Tom Denys, ténor Achim Schulz, ténor Tim Scott Whiteley, baryton Ulfried Staber, basse
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 Une carrière de compositeur bien remplie, une production musicale abondante et trop peu de témoignages discographiques de l’œuvre de Jacob Regnart (1540-1599), compositeur né à Douai et mort à Prague où il servit à la cour de Rodolphe II de Habsbourg. Chaudement recommandé par Roland de Lassus à l'électeur de Saxe, il refusa pourtant le poste de Maître de chapelle à Dresde pour des raisons religieuses. Son œuvre est à la fois profane et sacrée. Plusieurs recueils de canzone italiens et de lieder allemands. Une trentaine de Sacrae Cantiones et de Messes dont les copies on été conservées. Les deux Messes enregistrées ici tirent leur source d'anciens hymnes pascals et non d'un motet ou d'un madrigal comme le veut la tradition. La polyphonie lumineuse de "Christ ist erstanden" se déploie ainsi comme un "Chant naturellement ordonné" (Johannes Kepler) et sans aucune aspérité, portée ici très haut par les cinq membres de l'ensemble Cinquecento dont on peut louer, strophes après strophes, la splendeur des interventions. On pourra en outre deviner le "Christ lag in Todesbanden" de Bach, altération de la première phrase de "Christ ist esrtanden" remaniée par Luther. "Freu dich du werthe Christenheit" est une messe plus tardive mais relève du même mouvement conjoint même si elle est plus développée. Débutant sur la note la plus élevée de l'hymne, son ambitus s'étend progressivement aux graves jusqu'à l'Alleluia final tout en conservant une symétrie régulière. Là encore, l'élocution, la déclamation et l'équilibre des voix sont remarquables. Extraordinaire musique enfin révélée ! (Jérôme Angouillant)  n
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