Johann Franz Xaver Sterkel Symphonies - Concerto pour piano op 26 3 Veljkovic Moesus

Sterkel fut une personnalité musicale reconnue à son époque bien oubliée aujourd’hui. Ses huit symphonies des opus 7 et 11 publiées en France en 1782 furent reprises quarante-neuf fois par Le Concert Spirituel entre 1777 et 1783. Entre 1777 et 1779, il fut le compositeur dont les œuvres furent le plus souvent jouées à Paris. Les deux symphonies présentées ici font donc partie de celles qui connurent le succès parisien faisant concurrence à celles de Haydn régulièrement jouées durant la même période. En trois mouvements, elles font la part belle aux cordes agrémentées de hautbois et cors. Leur écriture dynamique, ne manquant pas de légèreté, dans l’esprit de l’École de Mannheim avec ses motifs accentués et ses contrastes sonores, est ici mise en valeur de belle manière. Des six concertos pour piano que composa Sterkel, le quatrième est une pièce d’envergure par rapport aux symphonies l’encadrant. Charme mélodique léger, agilité pianistique aérienne, délicatesse, vivacité renouvelée du discours et effets orchestraux rythmés animent cette composition de bonne facture qui enchantera les mélomanes. S’y ajoutent les cadences savoureuses créées par la pianiste Nataša Veljkovic s’intégrant à merveille à la fin de chaque mouvement. L’interprétation sensible et impliquée tant de la soliste que de l’orchestre ne nous font que plus apprécier ces œuvres méconnues. (Laurent Mineau)

Today, his work "has no significant presence in recordings or concert life," states the boundless internet for those seeking information on the life and work of composer, pianist, and priest Johann Franz Xaver Sterkel (1750–1817). This perception, however, will have to change in the foreseeable future, for what has recently resurfaced from the legacy of this versatile Würzburg-born musician awakens a curiosity that deepens with each encounter and is rewarded with ever-surprising creations. Now, alongside the three highly acclaimed chamber works released by cpo in November (555 499-2), two of his once widely performed symphonies join the spotlight, as well as one of the six piano concertos he composed – pieces that served both to showcase his classically refined, virtuosic eloquence and to bring universal delight in his presence.