|
Format : 2 CD Total Time : 02:13:46
Recording : 2012-2015 Sound : Stereo
Label : Northern Flowers Catalog No. : NFPMA99113/4 EAN : 4607053326192 Price Code : DM027A
Publishing Year : 2016 Release Date : 31/05/2017
Genre : Classical
|
|
 |
Anatoli Konstantinovitch Liadov (1855-1914) Variations sur un thème de Glinka, op. 35 Trois préludes, op. 36 Etude, op. 37 Mazurka, op. 38 Quatre prélude, op. 39 Etude et Trois préludes, op. 40 Deux fugues, op. 41 Deux préludes et Mazurkas Barcarolle, op. 44 Quatre Preludes, op. 46 Etude et Canzonetta, op. 48 Variations sur un thème populaire polonais, op. 51 Trois Morceaux de Ballet, op. 52 Trois Bagatelles, op. 53 Trois Morceaux, op. 57 Quatre Morceaux, op. 64 Canons Variations sur un thème populaire russe Yarilo’s Day The Mussorgsko-Dargomyzhsko-Cuian Scale By Lord Boredomston The Herdsman To the Fine Poet Vladimir Belsky Fuguette sur le thème B-la-f To Vladimir Stassov Douze Canons sur cantus firmus Fuguette sur le thème La-Do-Fa Sarabande Chorus et Scherzo The Procession Prelude Pastorale Dance of the Mosquito (mélodie russe) Prélude en fa majeur Introduction à un oratorio de Franz Liszt
Olga Solovieva, piano
|
 
 Anatoli Liadov fut un prodige de l’orchestre, ses brefs huiles symphoniques composaient des tableaux saisissants où les couleurs, les audaces de l’harmonie vous mettaient littéralement le sujet sous les yeux. On sait peu que Diaghilev lui commanda la musique de L’Oiseau de feu. Liadov s’y attela puis sa plume l’abandonna. Son art n’était formé que pour le bref, l’allusif. A cela s’ajoutait un doute constant sur ses capacités artistiques, qui l’empêcha dans sa musique comme dans sa vie sociale. Hors son orchestre saisissant, il composa essentiellement pour le piano, et avec assez de talent pour que Tatiana Nikolayeva lui consacre un plein disque chez Melodiya, disparu depuis quelques lustres. Stephen Coombs y ajouta une jolie anthologie pour Hyperion. Olga Solovieva se risque à l’intégrale - ici les volumes 3 et 4, je n’ai rien su des deux premiers volets - l’occasion d’entrer plus avant dans la lyrique de ce compositeur secret, contemporain de Scriabine (cela s’entend par ellipse, subtilement), dont le piano est bien plus que cet instrument de salon, que les Préludes, Mazurkas, Barcarolle et autres pièces-portraits dédiées à des peintres ou a des poètes laisseraient supposer par leur titres. Partout une invention discrète mais prégnante - écoutez les Préludes op. 36 que le jeune Scriabine n’aurait pas désavoué et dont le second joue en brouillant les couleurs d’un Prélude de Chopin, fascinant - , et parfois un grand geste qui indique comment cet art aurait pu aller plus loin si le compositeur avait cru un peu plus en lui-même : les Variations sur un thème de Glinka que Tatiana Nikolayeva aimait tant et qu’Olga Solovieva joue avec brio et tendresse à la fois : son clavier timbré, ses registres en contrastes, sa technique trempée qui se fait oublier pour n’être que musique rendent justice à ce pan méconnu de l’histoire du piano russe (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

|
. |
 |
|
|