Jobst vom Brandt (1517-1570)
Drei Laub auf einer Linden
Zu trost erwelt
Preambulum
Ich armes Käuzlein kleine
Der Nonnen Tantz mit Hupff auff
So wünsch ich mir ein gute Nacht
Marr, wie Du wult
Ach herzigs Herz
Preambulum
Von deinetwillen bin ich hie
Het mir ein espes Zweigelein
Der Zeuner Tantz mit Hupff zuff
Thu gleich ein jeder, was er wil
Ich arme Metz
Mancher wünschet im grosses Gut
Ich hoff, es sei fast wohl müglich
Der Bethler Tantz mit hupf auff
Nun schürz dich Gretlein

Bettina Pahn, soprano
Jeroen Finke, baryton, percussion
Juliane Laake, viole de gambe
Joachim Held, luth

On sait peu de chose de la vie de Jobst vom Brandt (1517-1570). Né d'une vieille famille de la petite noblesse du Haut-Palatinat, il fut très jeune choriste à la chapelle de la cour de Heidelberg. Avec ses condisciples et amis Caspar Othmayr, Stephan Zirler et Georg Forster (C'est à ce dernier qu'on doit les partitions imprimées de Vom Brandt), il fut considéré de son temps comme un des « Maîtres de la chanson d'Heidelberg », maintenant la tradition de la chanson germanique, qui devint populaire parmi les classe moyennes éduquées du milieu du XVIème siècle. A l'écoute de cet album, on le situerait davantage comme un précurseur du lied romantique que comme un représentant de la Renaissance tardive germanique. Mais après tout, pourquoi pas ? C'est un choix esthétique qui peut se défendre. Et puis, malgré un vibrato omniprésent, la voix de Bettina Pahn est agréable. (Marc Galand)