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Diapason de septembre 2019 Critique de Nicolas Derny Page n° 108
Classica de octobre 2019 Critique de Olivier Brunel Page n° 93
Format : 1 CD Durée totale : 01:02:21
Enregistrement : 27-29/07/2018 Lieu : Londres Pays : Royaume-Uni Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68282 EAN : 0034571282824 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2019 Date de sortie : 03/07/2019
Genre : Classique
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Leos Janácek (1854-1928)"Journal d'un disparu", JW V/12, cycle de mélodies pour ténor, alto, chœur de femmes et piano J'ai rencontré une jeune tzigane La noire tzigane Des lucioles dansent Déjà de jeunes hirondelles pépient Que c'est pénible de labourer Ohé ! Mes bœufs gris ! J'ai perdu une chevillette Ne regardez pas tristement Bonjour, petit Yanik Ô Dieu lointain L'odeur du sarrazin fleuri Une charmille sombre Le soleil monte Mes petits bœufs gris Qu'ai-je donc fait ? Personne n'échappe à sa destinée Je ne songe maintenant qu'à une chose Une pie vole J'ai une jolie aimée Mon cher papa Adieu, mon pays natal "Rimes enfantines", JW V/16 (version originale pour voix, clarinette et piano) La taupe longe la haie Charlie a pris le chemin de l'enfer Frankie le jeune équarisseur a joué de la contrebasse Je te fais un sermon Ho, ho, voici les vaches qui passent Une chèvre blanche ramasse des poires Wenceslas, le tambour malin Frankie "Poésie populaire morave en chansons", JW V/2 Pennyroyal Heat from my love Constancy Who's the posy for? Desire Memories Rosemary Slander Love The Posy Uncertainty Musicians Nicky Spence, ténor Vaclava Houskova, mezzo-soprano Julius Drake, piano Victoria Samek, clarinette Ensemble Voice
Victoria Couper Clemmie Franks Emily Burn
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Pari difficile pour tout ténor non tchèque : incarner le jeune-homme du « Journal d’un disparu » où Janacek résuma son art de mettre des notes sur les phonèmes moraves et de résumer à une voix son théâtre le plus intime. Même avec Rafael Kubelik Ernst Haeffliger s’en tint à la traduction allemande, ne voulant pas oser voisiner avec Blachut ou Zidek, proposant autre chose. Mais les temps ont changé et la poétique insaisissable du cycle a d’abord séduit les ténors d’outre- manche, affaire de lyrisme, d’une certaine affinité avec les paysages sonores d’un cycle hautement atmosphérique. Après Ian Bostridge c’est Nicky Spence, ténor de la nouvelle garde anglaise, Alva et David remarqué, qui met ici son instrument autrement mordant. La vigueur de son chant, le ton passionné jusqu’à la fureur, l’élan des mots rappellent justement plutôt Blachut que Bostridge, et c’est en quelque sorte tant mieux, le drame reprend ses droits, le ton se désespère, d’autant que le piano de Julius Drake emporte le récit avec fièvre. Magnifique la Zefka pulpeuse de Vaclava Houskova, tentatrice idéale. Ensemble le ténor et la mezzo ajoutent les subtils Poèmes populaires moraves, merveille trop peu courue du catalogue vocal de Janacek qui referme un album parfait où éclate aussi la verve de Rikadla dans sa version originale trop rarement gravée. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé) Like many of Janácek’s late masterpieces, the genesis of the "Diary" is unseparable from its composer’s intense, obsessional love for Kamila Stösslová. A song-cycle like no other, here it’s the main work in a recital which showcases the extraordinary talents of Nicky Spence, Václava Housková and the vocal trio Voice.
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