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Diapason de octobre 2015 Critique de Sophie Roughol Page n° 116
Classica de février 2016 Critique de Marc Vignal Page n° 102
Format : 1 CD Durée totale : 01:04:04
Enregistrement : 10-12/10/2014 Lieu : Znojmo Pays : République Tchèque Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Supraphon Référence : SU4177 EAN : 0099925417727 Code Prix : DM020A
Année d'édition : 2015 Date de sortie : 09/09/2015
Genre : Classique
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Franz Xaver Richter (1709-1789) Sinfonia con fuga en sol mineur De Profundis à 12 voix Messe de Requiem à 16 voix
Lenka Cafourková Duricová, soprano Marketa Cukrova, alto Romain Champion, ténor Jiri Miroslav Prochazka, basse Czech Ensemble Baroque Choir Tereza Vlakova, direction Czech Ensemble Baroque Orchestra (instruments d'époque) Roman Válek, direction
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 De Franz Xaver Richter, compositeur germano-tchèque, on connait maintenant les symphonies, la musique de chambre mais sa musique religieuse reste inexplorée (une Missa Pastoralis et des Leçons de tenèbres pour le label Cyprès) Deux oratorios et les nombreuses messes et cantates restent à découvrir. Auteur d'un traité de composition (Harmonische Belehrungen publié en 1804), Richter possédait un style sensible et inventif influencé par l'Ecole de Mannheim, l'esprit Sturm und Drang de Haydn et le charme galant d'un Boccherini. Sa musique instrumentale énergique et fluide réserve toujours de bonnes surprises. Bien qu'il soit devenu maitre de chapelle de la cathédrale de Strasbourg et sans doute davantage préoccupé par les contraintes qu'exerce le cadre liturgique, Richter s'avère moins libéré et inspiré dans sa musique d'église. Son Requiem pour orchestre et seize voix dont quatre solistes, recycle arias et fugues chorales obligatoires. Les différentes sections témoignent d'un savoir faire évident: chœurs roboratifs, arias d'un lyrisme épanoui. On sent l'héritage du Gradus ad Parnassum de Fux dans l'éloquence du contrepoint. Ce Requiem est forgé dans l'acier d'une coupe irréprochable. L'interprétation fougueuse et rèche qu'en fait Roman Valek (avec un ensemble baroque) renforce le caractère purement formaliste et carré, aux dépends de la grâce et du volatil (les voix impersonnelles des solistes n'y aident pas). Le De Profundis Clamavi est d'une tonalité plus intimiste. Chaque mouvement (indiqués : lento, moderato, grave, andantino) donne aux chanteurs l'occasion d'un recueillement sincère, discrètement accompagnés des musiciens de l'orchestre. Quant à la Sinfonia con Fuga qui ouvre le programme, elle a déjà été plusieurs fois enregistrée mais cette vision sèche et sans bavures renouvelle son écoute. (Jérôme Angouillant)

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