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Format : 1 SACD Hybride Durée totale : 01:08:07 Prise de son : Stereo
Label : Aliud Référence : ACD012 EAN : 0689076994347
Année d'édition : 2007 Date de sortie : 23/11/2007
Genre : Classique
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Tarquinio Merula (?1594-1665) RuggieroAlessandro Striggio (1540-1592) Nasce la pena miaCipriano de Rore (?1515-1565) Anchor che col partire, MadrigalThomas Baltzar (1630-1663) Prélude pour violon n° 2 en sol majeur Senior Balshar's Division on a GroundJohann Schop (1590-1667) Praeludium Spanish PavaneEtienne Nau (1597-1647) FantaisieDario Castello (?1590-?1658) Sonate for seul instrument & continuo n° 1 en do mineur (Sonate Concertate II1)William Brade (1560-1630) Coral, pour flûte à becGiovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594) Io son ferito, Madrigal pour 5 voixDario Castello (?1590-?1658) Sonate for seul instrument & continuo n° 2 (Sonate Concertate II2)Traditional, Swiss BergamascaBiagio Marini (1584-1665) Romanesca, pour violon & basse continue
Jonathan Talbott, violon de la Renaissance Tormod Dalen, violoncelle Andrew Maginley, guitare, théorbe Maxine Eilander, harpe Stephen Taylor, orgue
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 On l’a peut-être oublié, mais il fut une époque où les violonistes virtuoses étaient de véritables rock star : parcourant l’Europe, ils sont accueillis comme des rois, touchent des cachets ahurissants, décrochent des postes de cour aux conditions phénoménalement avantageuses... avant de tomber dans l’oubli le plus total. Les cours les plus prestigieuses se les arrachent afin de susciter l’admiration, les querelles d’ego entre cités (et interprètes) font surgir des talents incroyables, et suscitent la composition de morceaux d’exception, destinés à mettre en valeur les qualités sonores des instruments et des joueurs, et leurs stupéfiantes technicité. Plusieurs morceaux, récemment retrouvés et jamais enregistrés, nous sont proposés ici sous l’archet passionné de Jonathan Talbot, qui nous fait découvrir, à côté d’une Fantaisie non accompagnée d’Étienne Nau, d’autres compositeurs du début du XVIIe siècle, tous quasiment inconnus du grand public. Il joue d’un violon recréé par un luthier actuel, résultat de plusieurs années de recherche utilisant notamment des illustrations de 1590 et 1620, tenu contre le bras, donc beaucoup plus bas que la technique actuelle (contre l’épaule). Le résultat est proprement décoiffant ! (Walter Appel)

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