Bedrich Smetana (1824-1884)
"La Moldau", extraits de "Ma Patrie" (Trans. B. Smetana)

Franz Liszt (1811-1886)
Poème symphonique n° 3 "Les Préludes"

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Allegro molto vivace de la Symphonie n° 6 en si mineur, op. 74 (Trans. pour piano à 4 mains de P.I. Tchaikovski)

Maurice Ravel (1875-1937)
La Valse (Trans. L. Garban)

George Gershwin (1898-1937)
Rhapsodie in Blue (Trans. H. Levine)

Shelest Piano Duo

Anna Shelest, piano
Dmitri Shelest, piano

Si une adaptation pour piano à quatre mains n’a pas la même ampleur que l’œuvre orchestrale d’origine, elle n’en garde pas moins une même force d’éloquence. Ainsi, l’arrangement à quatre mains par Smetana de son poème symphonique "La Moldau" nous invite à un voyage envoûtant au gré des fluctuations des paysages et scènes pittoresques longeant le fleuve tchèque. Lorsque Liszt transcrit ses Préludes pour quatre mains, l’œuvre s’éclaircie dévoilant ses différentes lignes entre délicatesse et passion en faisant une pièce à l’expressivité exacerbée et à l’écriture pianistique fascinante tant elle semble évidente. La transcription de Tchaikovski du troisième mouvement de sa Symphonie n°6 "Pathétique" retransmet une vitalité enthousiaste et lumineuse nous faisant apprécier ce mouvement sous un nouvel éclairage lui redonnant transparence et fluidité. Si Ravel avait arrangé sa Valse pour deux pianos et pour piano seul, c’est Louis Garban qui réalisa la transcription pour quatre mains à la demande du compositeur. On y apprécie autant la densité de l’œuvre, son inventivité harmonique, sa dentelle mélodique que son ingéniosité rythmique. De l’arrangement pour quatre mains de la "Rhapsody In Blue" de Gershwin par Henry Levine, on retiendra le charme musical jazzy et rafraichissant de la composition. L’interprétation sensible et enthousiaste du duo Shelest met subtilement en valeur les impressions sensorielles se dégageant de ces œuvres. (Laurent Mineau)

Anna and Dmitri Shelest are a dynamic piano duo. They generate real electricity…. In terms of pure fun, it is the disc of arrangements that will delight; the deeper stimulations of Anna Shelest’s solo disc complement this perfectly.