Johann Wentzel Stamitz Symphonies de Darmstadt Handschuh - CPO555121 - CPO - Classique

Johann Wentzel Stamitz de son nom de baptême Jan Vaclav Stamic est né en Bohême. Venu en Allemagne, il créera l’École de Mannheim célèbre pour son orchestre alors le meilleur d’Europe. Compositeur prolixe de plus de 70 symphonies (seule une cinquantaine subsiste), d’une cinquantaine de concertos pour violon, d’une quarantaine de concertos pour clavier, de trios pour orchestre et d’une riche production de musique de chambre, J. Stamitz est surtout considéré comme le père de la symphonie classique en quatre mouvements qu’il désignait "sonates pour orchestre". Ici, ce sont les Symphonies dites de Darmstadt (en référence au lieu de conservation des partitions) qui sont dévoilées, œuvres de jeunesse en trois mouvements (rapide-lent-rapide) antérieures à l’épanouissement de l’école de Mannheim et encore ancrées dans le baroque. Composées pour orchestre à cordes avec l’appui de deux cors dans la Symphonie n° 24 elles témoignent d’une belle inventivité avec des oppositions forte/piano plutôt que les contrastes crescendo/decrescendo qui seront la marque distinctive des symphonies de la maturité de Stamitz. Ces symphonies qui préfigurent la forme qui connaîtra sa plénitude avec Haydn et Mozart sont finement menées par Timo Handschuh à la tête du talentueux orchestre de chambre de Pforzheim. (Gérard Martin)

The name Johann Stamitz is so inextricably linked to the legendary "Mannheim School" that the title of this production might be viewed as a misprint. In fact, however, there is nothing wrong with the Bohemian musician's "Darmstadt Symphonies", as their name merely refers to the place where the performance material was archived. The parts were prepared by Christoph Graupner, the Kapellmeister of the Darmstadt Court Orchestra at the time. It cannot be determined exactly where and when Stamitz wrote this lively, concise and innovative music; however, there is no doubt that these compositions take us back to the earliest years of a genre that, despite countless changes, has remained a creative touchstone to this day. To sense the spirit of the birth of the symphonic tradition is a refreshing experience: at the beginning of all things, the power of simplicity reigns.