 Sous le titre explicite "Lost & Found", sept compositrices nées au 19e siècle sortent de l’oubli dans cette compilation de courtes pièces pour piano et violoncelle. Elles sont anglaises (Ethel Barns, Ethel Rosalie Harraden), américaine (Amy Marcy Beach), danoise (Hilda Sehested), allemande (Ingeborg Bronsart von Schellendorf), françaises (Mel Bonis, Marie Clémence de Grandval). Ces miniatures joliment travaillées restent très classiques dans leur écriture. Les trois Fantaisies de Hilda Sehested (1906) ainsi que L’Élégie et le Nocturne de Schellendorf (1879) sont des pièces romantiques. "L’Escarpolette" de Barns (1910) est une gracieuse ritournelle. Avec les trois compositions d’Amy Beach (1893) dont le très beau "La Captive" se révèle une compositrice inspirée de grand talent. La Sérénade de Mel Bonis (1899) est une pièce dansante et légère. "Mélodie et Tristesse" d’Ethel Rosalie Harraden laisse chanter le violoncelle sur un accompagnement d’arpèges au piano. Trois pièces de Marie Clémence de Grandval, élève de Saint-Saëns, concluent ce recueil d’œuvres modestes à picorer de plage en plage pour ne pas tomber dans la monotonie. (Gérard Martin)  Women were not always allowed to compose – often due to restrictions imposed by their families or for social reasons. Ursula Erhart-Schwertmann, cello, and Elisabeth Aigner-Monarth, piano, illustrate on this album by the title “lost & found” the compositional activity of women in that era, in which composing for women was increasingly recognized. Their lists of works contain mainly short chamber music pieces, less often large-scale orchestral works. This selection of works also takes this into account and offers a compilation of character pieces from the late 19th and early 20th centuries. Female composers from France, Great Britain, Denmark and north-eastern Europe like Mel Bonis, Amy Beach, Ethel Barns, Hilda Sehested or Marie Clémence de Grandval, among others, are given a voice and document the musical range of this genre.
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