Antonín Dvorák (1841-1904)
Danses slaves, op. 46
Danse slaves, op. 72
Rhapsodies slaves, op. 45
Poème symphonique "Le Chant du Héros", op. 111
Légendes, op. 59
Scherzo Capriccioso pour grand orchestre, op. 66
Ouverture Ma Patrie, op. 62
Ouverture Hussite, op. 67
Suite tchèque en ré majeur, op. 39
Festival March, op. 54
Valses praguoises, B 99
Polka "pour les étudiants de Prague", op. 53
Polonaise en mi bémol majeur, B 100
Suite en la majeur, op. 98b
Sérénade pour instruments à vents, op. 44
Sérénade pour orchestre à cordes en mi majeur, op. 22
Nocturne pour orchestre à cordes en si majeur, op. 40
Concerto pour violoncelle n° 1 en la majeur, B 10
Concerto pour piano en sol mineur, op. 33
Romance pour violon et orchestre en fa mineur, op. 11
Mazurek pour violon et orchestre en mi mineur, op. 49
Concerto pour violon en la mineur, op. 53
Les bois silencieux, op. 68 n° 5
Rondo pour violoncelle et orchestre en sol mineur, op. 94
Concerto pour violoncelle n° 2 en si mineur, op. 104

Ivan Moravec, piano
Josef Suk, violon
Vaclav Hudecek, violon
Milos Sadlo, violoncelle
Orchestre Symphonique de Prague
Prague Philharmonia
Orchestre Philharmonique Tchèque
Charles Mackerras, direction
Vaclav Neumann, direction
Jiri Belohlavek, direction
Bohumil Gregor, direction
Jakub Hrusa, direction

Tout ce qu’Antonin Dvorak aura écrit pour l’orchestre hors des Symphonies à l’exception des Poèmes Symphoniques. Supraphon a pioché dans le cœur de son catalogue, remontant jusqu’aux gravures de Bohumil Gregor qui avait donné les versions de référence des trois "Rhapsodies slaves et du rare "Chant du Héros" par quoi s’ouvre l’album. Vaclav Neuman est heureusement omniprésent, "Danses Slaves" chorégraphiées, Ouverture "Hussite" tout en panache, tous les Concertos, Suk au violon bien sûr, mais surtout une rare version du Concerto pour piano selon Ivan Moravec, le seul à pouvoir y égaler les nombreux souvenirs laissés par Rudolf Firkusny, et les œuvres pour violoncelle où le jeu classique de Milos Sadlo aura posé un modèle. Plus récentes, les "Légendes" si subtilement dessinées par Charles Mackerras, les deux Sérénades et les deux Suites si vivement brossées par Jakub Hrusa, les petites pièces animées par Jiri Belohlavek, Polka, Valses et autre Polonaise montrent le continuel soin apporté par l’éditeur tchèque à renouveler son catalogue Dvorak, achevant de faire de cette anthologie un indispensable. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)