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Format : 1 CD Total Time : 01:15:23
Recording : 2020-2021 Location : Baden-Baden Country : Allemagne Sound : Studio / Stereo
Label : Haenssler Classic Catalog No. : HC23052 EAN : 0881488230529 Price Code : DM018A
Publishing Year : 2024 Release Date : 04/09/2024
Genre : Classical
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Dimitri Chostakovitch (1906-1975) Prélude et Fugue en si mineur, op. 87 n° 6Nikolai Medtner (1880-1951) Sonate en sol mineur, op. 22 (Dédiée à G. Catoire)Gyorgy Catoire (1861-1926) Quatre Préludes, op. 17 Quatre Morceaux pour piano, op. 24 "Chants du crépuscule"Alexander Mosolov (1900-1973) Deux Nocturnes, op. 15 Trois Petites Pièces pour piano, op. 23aVsevolod Zaderatski (1891-1953) For the Left Hand, extrait de "Microbes of the Lyric" Sonate n° 4 en fa mineurAlfred Schnittke (1934-1998) Prélude n° 1 en la bémol majeur, op. 6 Prélude n° 3 en mi mineur, op. 6
Anna Zassimova, piano
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Parmi les compositeurs du 20ème siècle de la Russie soviétique, Dimitri Chostakovitch (1906-1975) est sans doute le plus célèbre et c’est par lui que la pianiste (tout autant que peintre) Anna Zassimova ouvre ce disque consacré à des œuvres rares de ses compatriotes, parmi lesquels elle remet à l’honneur le franco-russe Georges Catoire (1861-1926), avec ses Quatre Préludes et ses "Chants du Crépuscule", plus travaillés qu’ils n’y paraissent, sensibles et contrastés, image musicale de l’Art Nouveau qui fleurit alors en réaction, notamment, à l’industrialisation. La Sonate de Nikolai Medtner (1880-1951), sombre et menaçante, expression romantique et préfiguration dramatique de la guerre qui se profile, contraste avec "Fairy Tale", conte aux accents plus légers et insouciants ; de même que les Deux Nocturnes d’Alexander Mosolov (1900-1973) effrayent de leur beauté méphistophélique alors que c’est l’ironie, astringente, qui guide ses Trois Petites Pièces – deux séries d’œuvres, stylistiquement aventureuses, composées avant de subir l’exil stalinien ; un destin finalement moins pénible que celui de Vsevolod Zaderatski (1891-1953), qui échappe de peu à l’exécution, mais pas au goulag. L’album se termine, l’optimisme presque retrouvé, sur deux Préludes d’un Alfred Schnittke (1934-1998) jeune, plein d’espoir et de poésie. (Bernard Vincken)
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