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Diapason de janvier 2022 Critique de Michel Stockhem Page n° 79
Classica de mars 2022 Critique de Jérémie Cahen Page n° 106
Format : 1 CD Durée totale : 01:16:17
Enregistrement : 2020-2021 Lieu : Moscou Pays : Russie Prise de son : Stereo
Label : Northern Flowers Référence : NFPMA99144 EAN : 5055354481444 Code Prix : DM016A
Année d'édition : 2021 Date de sortie : 29/09/2021
Genre : Classique
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Alexander Tcherepnin (1899-1977) Sonate pour violoncelle n° 1, op. 29 Sonate pour violoncelle n° 2, op. 30/1 Sonate pour violoncelle n° 3, op. 30/2 Douze préludes, op. 38 Suite pour violoncelle seul, op. 76 Mystère, op. 37/2
Marina Tarasova, violoncelle Ivan Sokolov, piano
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 Fils de Nikolaï Tcherepnin, professeur et excellent compositeur, le prodigue Alexandre fut avant tout un grand voyageur, fasciné par l’Asie, l’Europe (il vécut jusqu’en 1948 en France) et les Etats-Unis. Avec une inspiration et une richesse de thèmes somme toute assez banales, Tcherepnin recherche rarement l’effet facile. Ce disque contient une grande partie de son œuvre pour violoncelle et piano. La première impression ressentie est à la fois celle d’une profonde originalité de style, mais également d’une densité très néoclassique. Cela se perçoit immédiatement dans la percussivité de l’écriture. Ces partitions évoluent non loin de l’écriture de Chostakovitch : le lyrisme est sans cesse tendu, le geste âpre dans les trois sonates composées entre 1919 et 1926. Ces partitions narratives, scandées au piano se déploient avec une volubilité presque goulue. Le Violoncelle bien Tempéré (avec piano) est le sous-titre des 12 Préludes dans les douze tonalités de la gamme de 9 notes. Superbe exercice de tenues et de couleurs (quasi orchestrales). La Suite pour violoncelle seul date de 1946. Elle combine des harmonies teintées d’orientalisme et un hommage aux suites occidentales, celles de Bach. Passionnée par le répertoire contemporain, soliste invitée par les plus grands chefs, Marina Tarasova possède un son d’une grande beauté et d’une force de projection remarquable. Très bien accompagnée par le jeu racé d’Ivan Sokolov, elle traduit avec beaucoup de saveur, la diversité des langages parcourus dans cette musique à la fois profondément tonale et si déjà moderne dans le monde sonore de l’avant-guerre. (Jean Dandrésy)

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