Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Romance sans paroles en la bémol majeur, op. 38 n° 6 "Duetto"
Romance sans paroles en la majeur, op. 62 n° 6 "Spring Song"

Frédéric Chopin (1810-1849)
Etude en la bémol majeur , op. 25 n° 1
Valse en fa majeur, op. 34 n° 3
Berceuse en ré bémol majeur, op. 57
Ballade n° 3 en la bémol majeur, op. 47

Robert Schumann (1810-1856)
Romance en fa dièse majeur, op. 28 n° 2

Franz Liszt (1811-1886)
Liebesträume n° 3, S 541
La campanella, S 141
Rhapsodie hongroise n° 12

Franz Schubert (1797-1828)/Franz Liszt (1811-1886)
Hark, Hark, the Lark, S 558/9

Franz Schubert (1797-1828)/Carl Tausig (1841-1871)
Marche militaire en ré majeur, D 733 n° 1

Johannes Brahms (1833-1897)
Valse en la bémol majeur, op. 39 n° 15

Ignacy Jan Paderewski (1860-1941)
Menuet en sol majeur, op. 14 n° 1

Edvard Grieg (1843-1907)
Norwegian Bridal Procession, op. 19 n° 2

Jean Sibelius (1865-1957)
Valse triste

Sergei Rachmaninov (1873-1943)
Prélude en do dièse mineur, op. 3 n° 2
Prélude en sol mineur, op. 23 n° 5
Prélude en sol dièse mineur, op. 23 n° 12
Prélude en do dièse mineur, op. 3 n° 2

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate en do mineur, op. 13 "Pathétique"
Sonate en fa mineur, op. 57 "Appassionata"

Johann Sebastian Bach (1685-1750)/Ferruccio Busoni (1866-1924)
Wachet auf, ruft uns die Stimme, BWV 645

Claude Debussy (1862-1918)
Les collines d'Anacapri
Bruyères
Minstrels

Isaac Albéniz (1860-1909)
El puerto, Iberia Livre n° 1

Manuel de Falla (1876-1946)
Piezas españolas

Adam Carse (1878-1958)
Miniature Scherzo

Richard Walthew (1872-1951)
Sun and Shade

Thomas Dunhill (1877-1946)
Dew Fairies

Ernest Markham Lee (1874-1956)
Legend

Orlando Morgan (1865-1956)
Le bal poudre

Alec Rowley (1892-1952)
The Rambling Sailor

Felix Swinstead (1880-1959)
Serenata

George Dyson (1883-1964)
Primrose Mount

York Bowen (1884-1961)
Reverie, op. 86

John Ireland (1879-1962)
Rondo, extrait de Sonatina

William Murdoch, piano

Si je vous dis pianiste australien vous songerez illico à Percy Grainger mais qui connait encore aujourd’hui son brillant contemporain William Murdoch ? Quel pianiste pourtant, qui embrasait son clavier, jouait preste et moderne, décapait les Sonates de Beethoven en les prenant au pas de charge, et tentait tous les risques pour exalter son public. Il enchantait également le public londonien, ville qu’il s’était choisi pour résidence après la première guerre mondiale, par ses talents de chambriste. Au début de l’enregistrement électrique, la Columbia anglaise lui fit graver des pièces de virtuosité où son brio sans clinquant, son toucher fulgurant qui envolait les claviers alors bien plus légers des Steinway qu’il aimait tant, firent merveille : écoutez seulement sa Campanella. Son Beethoven – on tient ici sa Pathétique, son Appassionata – en irritera plus d’un, tellement emporté, quasi caractériel, mais là encore quel jeu époustouflant. Pourtant le meilleur de son legs de soliste reste les faces consacrées à la musique de son temps : trois Debussy plein de caractères – il fait entrer dans les 2’24 des Collines d’Anacapri bien six atmosphères différentes – son El Puerto génial qui fait regretter qu’on n’ait pas sous de pareils doigts tout l’Iberia d’Albéniz, et cette Andaluza des Quatre Pièces de Falla pleine de guitare et de soleil, simplement la version la plus géniale que j’en connaisse, celles d’Alicia de Larrocha comprises. Alors venez vite découvrir cet oublié magnifique. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Australian pianist William Murdoch is almost forgotten today but was a major UK Columbia recording artist in the 1920s. A consummate musician, he was known as a chamber player as much as a soloist, as evidenced by many recordings, but was also the first pianist to record Beethoven’s 3rd piano concerto (acoustically in 1925). Amongst his solo recordings, pride of place must go to the two Beethoven sonatas which burst with energy and passion while never descending into superficiality. A little known and fascinating part of his legacy is his recording of the eight test pieces written for the National Piano Competition of 1928 organised by the Daily Express. This unique event was open to pianists of all abilities from beginner to advanced and the specially commissioned pieces, by contemporary British composers, reflected these different levels. Murdoch’s recordings originally came with spoken commentaries on interpretation.