Johann Sebastian Bach (1685-1750)
"Wachet auf, ruft uns die Stimme", BWV 140/645
Choral n° 42 "O Ewigkeit, du Donnerwort", BWV 513
Choral "Gid dich zufrieden und sei stille", BWV 510
Aria "Gid dich zufrieden und sei stille", BWV 512
Prélude n° 29, BWV 846
"Wie wohl mir, O Freund der Seelen", BWV 517
Aria n° 33 "Warum betrübst du dich", BWV 516
Choral n° 39 "Dir, dir, Jehova, will ich singen", BWV 299
Récitatif "Ich habe genug!", BWV 82/2
Aria n° 34/38 "Schlummert ein, ihr matten Aigen", BWV 82/3
Choral n° 11 "Wer nun den lieben Gott lässt wallen", BWV 691
Choral n° 35 "Schlaff's mit mir, Gott", BWV 514
Aria di Giovanni n° 37 "Willst du dein Herz mir schenken"
Aria n° 26 "Goldberg", BWV 988/1

Anonyme/Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Aria n° 41 "Gedenke doch, dein Geist zurücke", BWV 509
Menuet, BWV Anh. 113
Marche , BWV Anh. 127
Polonaise, BWV Anh. 128
Musette n° 22, BWV Anh. 126
Menuet n° 14, BWV Anh. 120
Menuet n° 7, BWV Anh. 116
Menuets n° 36-15, BWV Anh. 132-121

Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788)
Marche n° 16, BWV Anh. 122
Polonaise n° 17, BWV Anh. 123
Marche n° 18, BWV Anh. 124
Polonaise n° 19, BWV Anh. 125

Johann Christian Bach (1735-1782)
Rondeau n° 32, BWV 131

Georg Böhm (1661-1733)
Menuet

Gottfried Heinrich Stölzel (1690-1749)
"Bist du bei mir", BWV 508

Johann Adolf Hasse (1699-1783)
Polonaise, BWV Anh. 130

François Couperin (1668-1733)
Rondeau n° 6 "Les Bergeries", BWV Anh. 183

Christian Petzold (1677-1733)
Menuets n° 4-5, BWV Anh. 114-115

Gottfried Heinrich Bach (1724-1763)
Aria n° 20 "So oft ich meine Tobackspeife", BWV 515a

Mahan Esfahani, clavecin
Carolyn Sampson, soprano

Belle idée, introduire dans le "Petit livre" en plus du clavecin, le clavicorde, cet instrument chéri de Bach qui l’avait adopté pour sa pratique intime. C’est bien de la musique à usage purement domestique que réuni ce cahier destiné par Bach à sa jeune épouse. Cahier pédagogique, mais aussi cahier poétique, qui s’augmentera par la suite d’autres pièces d’autres auteurs, Couperin (sur le clavicorde "Les bergeries" sonnent décidément étrangement), Stoelzel, Hasse, Böhm, Jean-Chrétien Bach, mais surtout Carl Philipp Emmanuel : ses Marches et autres Polonaises si brillamment enlevées soulignent les affinités électives qui réunissent Mahan Esfahani et ce compositeur. Ce petit livre de famille demande à la fois une certaine ingénuité – les pièces ne sont guère cruelles pour les doigts – mais aussi une fantaisie, un giocoso (écoutez la Musette en ré majeur), après tout il n’est question ici que du plaisir de jouer, ce que le claveciniste souligne avec esprit jusque dans les accompagnements plein de caractère dont il soutient le chant diseur d’une très inspirée Carolyn Sampson pour les pièces vocales, si bien qu’on tient ici la nouvelle version de référence, stylistiquement informée et poétiquement inspirée, de ce petit bijou à la discographie trop discrète. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)