Johann Friedrich Fasch (1688-1758)
Sonate en quatuor pour basson, violon, hautbois et continuo en fa majeur, FaWV N:F4
Sonate pour basson en do majeur, FaWV N:C1

Georg Philipp Telemann (1681-1767)
Sonate en trio pour flûte à bec, viole de gambe et continuo en fa majeur, TWV 42:F3
Sonate pour viole de gambe en la mineur, TWV 41:a6
Quatuor Concertant pour flûte à bec, violon, et continuo, TWV 43 g4

Johann Michael Böhm (?1685-?1753)
Trio Concertant pour viole d'amour, hautbois d'amour et basson en sol majeur

Arianna Art Ensemble

"Telemann & CO". titre ce cd : soit au programme trois oeuvres de Telemann, deux de Johann Friedrich Fasch que Telemann et J.S. Bach, qui ont transcrit certaines de ses oeuvres, tenaient en haute estime et une de Johann Michael Böhm lié à Telemann jusqu'à être son beau-frère. L'originalité de cet enregistrement tient à un choix d'oeuvres qui, à l'exception du quatuor pour flûte à bec, violon, alto et continuo TWV 43:g4 de Telemann, font la part belle à des instruments qu'on n'attend pas à pareille fête à cette époque: la viole de gambe, alors passée de mode, dans la sonate en trio pour flûte à bec, viole de gambe et continuo TWV 42:F3 et la sonate pour viole de gambe TWV 41:a6 de Telemann, le basson, peu usité dans les premiers rôles, nonobstant les nombreux concertos de Vivaldi, dans le quatuor (sonate) pour basson, violon, hautbois et continuo FaWV N:F4 et la sonate pour basson FaWV N:C1 de Fasch, la viole d'amour et le hautbois d'amour qui, adjoints au basson sans continuo, dans le trio (concerto) de Böhm nous réjouissent d'une combinaison des plus rares. L'Arianna Art Ensemble nous introduit avec délices dans ces conversations musicales entre amis totalement inadaptées à nos salles de concerts modernes. (Michel Lorentz-Alibert)

Georg Philipp Telemann belongs to the auroral phases of the Enlightenment, a musician with an inexhaustible and perhaps unparalleled creative vein in terms of the breadth of his catalogue. Johann Michael Böhm was skilled in the violin as well as the fl ute and oboe; Johann Friedrich Fasch was a very industrious music craftsman, although reluctant to publish his own work, which appeared posthumously. The embarrassment that seizes some commentators is due primarily to little familiarity with the music included in this album, informed by a sound “individualism” and a systematic spirit, yes, but still little inclined to the rigid regularities that perhaps only the late-Romantic school imposed on the view of music.