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Diapason de février 2023 Critique de Jean-Christophe Pucek Page n° 92
Format : 1 CD Durée totale : 01:05:56
Enregistrement : 05-07/04/2021 Lieu : Londres Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68384 EAN : 0034571283845 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2022 Date de sortie : 12/10/2022
Genre : Classique
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Georg Philipp Telemann (1681-1767) Fantaisie pour violon seul n° 1 en si bémol majeur, TWV40:14 Fantaisie pour violon seul n° 2 en sol majeur, TWV40:15 Fantaisie pour violon seul n° 3 en fa mineur, TWV40:16 Fantaisie pour violon seul n° 4 en ré majeur, TWV40:17 Fantaisie pour violon seul n° 5 en la majeur, TWV40:18 Fantaisie pour violon seul n° 6 en mi mineur, TWV40:19 Fantaisie pour violon seul n° 7 en mi bémol majeur, TWV40:20 Fantaisie pour violon seul n° 8 en mi majeur, TWV40:21 Fantaisie pour violon seul n° 9 en si mineur, TWV40:22 Fantaisie pour violon seul n° 10 en ré majeur, TWV40:23 Fantaisie pour violon seul n° 11 en fa majeur, TWV40:24 Fantaisie pour violon seul n° 12 en la mineur, TWV40:25
Alina Ibragimova, violon
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 Le cahier reste à part et en temps baroques seul face au monument des Sonates et Partitas de Bach, Telemann entendant bien dés le titre en faire une œuvre où il serait absolument libre, appliquant d’ailleurs ce titre de fantaisie à d’autres cahiers pour instrument seul, flute, clavier, viole de gambe. Mais les violonistes si peu gâtés en cycles solistiques, ont, depuis Artur Grumiaux, enregistrés de loin en loin l’œuvre, la jouant trop souvent comme celle d’un émule de Bach. Erreur dans laquelle Alina Ibragimova ne donne pas. Elle est sensible au jeu historiquement informé, ce qui lui permet de saisir d’emblée le ton souvent français de ces fantaisies si variée dont elle savoure les andantes mélancoliques et envole les prestos d’un archet mordant. Elle parcourt les Fantaisies avec une variété de jeu et un esprit descriptif (la rossignolade de la 6e) toujours accordés aux audaces de l’écriture, et il faut entendre soudain l’élargissement de l’archet lorsque, parvenue à l’ultime douzième, elle ose la jouer pour ce qu’elle est, une grande ouverture à la française, couronnant le cycle en faisant soudain paraître l’ombre de Bach. Toute grande version d’un opus majeur. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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