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Format : 1 CD Total Time : 01:01:14
Recording : 28/04-02/05/2023 Location : Francfort-sur-l'Oder Country : Allemagne Sound : Stereo
Label : CPO Catalog No. : CPO555625 EAN : 0761203562527 Price Code : DM021A
Publishing Year : 2025 Release Date : 07/05/2025
Genre : Classical
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Ferdinand Hiller (1811-1885) Symphonie en mi mineur, op. 67 "Es muß doch Frühling werden" Symphonie en fa mineur, HWV 2.4.4
Brandenburgisches Staatsorchester Frankfurt Howard Griffiths, direction
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 Contemporain quasiment exact de Liszt (mais les deux hommes ne s’appréciaient guère), Ferdinand Hiller écrivit six symphonies dont deux sont considérées comme perdues. Les deux que ressuscite ici Howard Griffiths montrent une proximité évidente avec Mendelssohn (que Hiller, là encore, n’aimait guère pourtant) notamment dans leurs scherzos virtuoses et aériens, mais aussi une volonté d’expression héroïque qu’expliquent les dates de composition, 1833 pour celle en fa mineur écrite à Paris et 1848 pour la deuxième « le printemps viendra sûrement » inspirée par les Révolutions de 1848 auxquelles Hiller s’était rallié. Howard Griffiths tire comme à son habitude le meilleur de ces œuvres certes moins marquantes que les symphonies de la même époque dues à Schumann ou Mendelssohn, car encore tournées vers le premier romantisme. Mais son enthousiasme parvient à en faire naître une véritable énergie qui nous emporte, tout en laissant émerger des plages d’un lyrisme sincère comme le bel adagio de la symphonie en mi mineur. Qu’importe, il est plus instructif d’entendre ces découvertes qu’une énième version des symphonies de Schumann. Une nouvelle pierre après les gravures marquantes de Spohr ou Ries du même chef dans l’édifice de la renaissance du romantisme tempéré duquel ont su s’extraire les grands de la génération 1810. (Richard Wander)  Ferdinand Hiller was the son of a wealthy industrialist from Frankfurt. He studied with Johann Nepomuk Hummel in Weimar from the age of ten, lived for several years in Paris and finally settled in Cologne in 1850. He took over the direction of the Gürzenich Orchestra and the municipal conservatory, organised twelve instalments of the Lower Rhine Music Festival and played an outstanding role in Cologne's music scene. Nevertheless, the oeuvre of the precocious composer Ferdinand Hiller still requires careful review and evaluation. To this end, the two symphonies in F minor (1832) and E minor (1848) recorded here are revealing – these are two fiery, dramatic works of a vivacious temperament. He took audible pleasure in forcing his ideas into classical forms and rejoicing in the fact that they clearly embraced the boundaries.
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