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Format : 1 CD Durée totale : 01:03:28
Enregistrement : 05-06/10/2014 Lieu : Bernareggio Pays : Italie Prise de son : Studio / Stereo
Label : Concerto Records Référence : CON2083 EAN : 8012665208310 Code Prix : DM018A
Année d'édition : 2015 Date de sortie : 18/03/2015
Genre : Classique
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Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736) Sonate en ré majeur Sonate en do majeur Sonate en sol majeur Sonate en si bémol majeur Suite n° 2 en mi majeur Sonate en fa majeur ( seule œuvre imputable à Pergolesi)Domenico Alberti (1717-1740) Sonate en sol majeur Sonate en do majeurCarlo Monza (1735-1801) Suite n° 1 en mi majeur Suite n° 3 en ré majeur
Marco Sollini, piano
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 On s’empressera de laisser l’affaire aux mains avisées des musicologues. Ce qui est sûr c’est qu’en fait de destin de Pergolèse, le disque Pergolesi’s Fortune regroupe des œuvres qui lui ont été « un temps » faussement attribuées et d’autres dont on est certain qu’elle sont l’œuvre d’autres composteurs à l’instar de Carlo Ignazio Monza. Seule la Sonate en fa majeur (17e et dernière plage du CD) est « probablement la seule œuvre qu’on peut attribuer à Pergolèse ». L’excellent pianiste italien Marco Sollini donne ici à entendre de ravissantes miniatures (sonates et suites) dont il ne faut pas attendre qu’elle nous changent la vie à jamais, mais ce CD est fort agréable. Agréable comme auraient pu l’être sans doute des œuvres de jeunesse authentiques de Pergolèse, mort à seulement 26 ans de la tuberculose. Une courte vie qui s’est achevée par l’apothéose de son Stabat Mater. Marco Sollini a été, entre autres, le disciple de Bruno Leonardo Gelber et a réalisé notamment une remarquée et remarquable intégrale de l’œuvre pour piano de Rossini (Chandos 2005). Quant à Pergolèse lui-même, laissons le mot de la fin à l’encyclopédiste D’Alembert : « Pergolèse trop tôt enlevé pour le progrès de l’art, a été le Raphaël de la musique italienne : il lui avait donné un style vrai, noble et simple ». (Frédéric Menu)  Pergolesi’s posthumous fame was so great that the request for his works could not be met fairly. So, through the years unscrupulous publishers put his name on other musicians’ works. It was also for these reasons that a quite peculiar occurrence took place in those years: the proliferation of hundreds of apocryphal works that fueled Pergolesi’s fortune until recent times. One of these examples is the “Amici della Musica da camera” edition (Roma, 1939-1942). Such publication was wrongly consulted by producers, performers and critics, and from this very edition the music pieces proposed in this work are taken, in an effort to enlighten, through the lens of keyboard repertoire, some pages which owe their notoriety to Pergolesi’s myth, without which they would probably be unknown or disregarded today. They are not works by Pergolesi but they are testimonials of his fortune.
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