Franz Schubert (1797-1828)
Symphonie n° 1 en ré majeur, D 82
Symphonie n° 2 en si bémol majeur, D 125
Symphonie n° 3 en ré majeur, D 200
Symphonie n° 4 en ut mineur "Tragique", D 417
Symphonie n° 5 en si bémol majeur, D 485
Symphonie n° 6 en ut majeur, D 589 "La Petite"
Symphonie n° 8 en si mineur, D 759 "Inachevée"
Symphonie n° 9 en ut majeur, D 944 "La Grande"

Residentie Orkest The Hague
Jan Willem de Vriend, direction

Pour les Symphonies de Schubert, la mode est quasi aux formations Mozart, tout alléger, et intégrer quelques éléments de l’exécution historiquement informée semble être devenu la règle. Avec un certain bonheur, Jan Willem de Vriend prend le contrepied, aidé par cette épatante formation qu’est demeurée l’Orchestre de la Résidence de La Haye où semble encore régner le souvenir de le direction de grand caractère qu’y avait infusée Willem van Otterloo. Grande formation donc, et dès les trois premières symphonies une ampleur du geste, un caractère dans les phrasés, une pugnacité des rythmes qui font pencher Schubert plus vers Beethoven que vers Mozart, ce qu’affirme une Quatrième Symphonie dressée en tempête. Admirable et plus entendu depuis la lecture Berlinoise de Lorin Maazel pour Deutsche Grammophon. Les pastorales des 5e et 6e seront gorgées de lumière, comme pour mieux faire contraste avec la lyrique hantée d’une très étonnante Inachevée, l’élan de la 9e, son caractère hymnique assumé, projettent Schubert vers l’avenir, entre deux mondes oui, mais entre Beethoven et Bruckner, sans plus aucun des modèles classique comme point de repère. Remarquable. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

We at Challenge Classics are proud to present the complete edition of Schubert's symphonies in the interpretation offered by Jan Willem de Vriend conducting the Residentie Orkest Den Haag.