Robert Groslot (1951-)
Concerto pour clarinette et orchestre, op. 124
Concerto pour piano et orchestre n° 1, op. 35
Concerto pour piano et orchestre n° 2, op. 125

Roeland Hendrikx, clarinette
Jan Michiels, piano
Il Novocento
Brussels Philharmonic
Robert Groslot, direction

Les trois concertos de Robert Groslot (1951-) sont le fruit d’une interrogation, longue et lente, sur l’évolution stylistique du compositeur belge : incertitude, essais et notes, questions et doutes s’accumulent depuis sa première composition professionnelle (qui date de 1979) jusqu’à son mariage (en 2006) avec celle qui, finalement lui inspire son Concerto pour flûte de 2009. Démarre alors l’écriture d’une série de pièces du genre, pour instruments divers, dont le Concerto pour violon, puis celui pour Piano, ouvrent la voie à l’affirmation de son style, personnel, fait du dégorgement d’éléments des musiques occidentales anglo-saxonnes, germaniques et latines, fruit de son apprentissage musical – le plus souvent autodidacte : Groslot marie rythmes audacieux, tonalité réintégrée (la condition de l’accessibilité) et virtuosité (le plaisir pur de jouer est essentiel à ses yeux) avec des inspirations tirées de la peinture ou de la poésie. En témoignent le Concerto pour Clarinette et Orchestre, de 2019 et les deux Concertos pour Piano et Orchestre (2010 et 2020) – les ensembles impliqués étant dirigés par le compositeur lui-même. (Bernard Vincken)

“As I have sought to elucidate, all of the concertos in my repertoire tell a unique story, driven by technical virtuosity and artistic vision. In the hands of Jan Michiels, who performs the piano concertos, and clarinettist Roeland Hendrikx – with whom I collaborate for the first time in this project, I find that these fundamental characteristics of my style come to life in the richest possible way.” - (Robert Groslot)