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Classica de avril 2024 Critique de Pascal Gresset Page n° 100
Format : 1 CD Durée totale : 00:56:27
Enregistrement : 02-05/02/2021 Lieu : Bellmund Pays : Suisse Prise de son : Stereo
Label : Challenge Classics Référence : CC72912 EAN : 0608917291223 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2022 Date de sortie : 09/11/2022
Genre : Classique
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Maurice Ravel (1875-1937) Sonate posthume, M 12 (trans. Pour flûte de H. Macherel)Francis Poulenc (1899-1963) Sonate, FP 164Gabriel Pierné (1863-1937) Sonate, op. 36Frank Martin (1890-1974) Ballade pour flûte et piano
Helena Macherel, flûte Veronica Kuijken, piano
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 Le duo met à l’honneur le début du XXème siècle avec ces œuvres à la musicalité enthousiasmante de trois Français et un Suisse. C’est la flûtiste elle-même qui a arrangé pour son instrument la Sonate (1897) « posthume » de Ravel pour violon et piano ouvrant le programme. Le choix est judicieux. Le timbre fluide, velouté et lumineux de la flûte s’adapte merveilleusement au lyrisme gracieux de l’œuvre. L’écriture élégante de la Sonate (1957) de Poulenc conjugue caractère rafraichissant et populaire et mélancolie touchante. La mobilité caractérise la Sonate (1900) de Pierné écrite à l’origine pour violon et qu’il adapta en 1908 pour la flûte. Thèmes communs aux trois mouvements se transformant au gré de la composition, harmonie mouvante, contrastes entre les lignes de la flûte et du piano, écriture rythmique complexe, il se dégage de l’œuvre une sensation de liberté entre teintes impressionnistes et bourrasques passionnées. Une fougueuse modernité s’exprime dans la Ballade (1939) de Frank Martin mettant à rude épreuve le flûtiste à travers une virtuosité explosive et une expressivité haute en couleurs des plus appréciables. Ce programme nous permet d’apprécier les caractères variés et les écritures subtiles des œuvres choisies. (Laurent Mineau)  There was more than one surprise in store for me as I took a closer look at the chronology of the works Héléna and I have recorded here. For instance, the timeline I had spontaneously imagined for the years in which the works were written turned out not to correspond to the actual chronology at all, and the ages of the composers at the time they wrote them do not coincide with the youth or maturity they communicate. But these surprises actually make me rather happy, since they so beautifully illustrate the uniqueness of every person, quite apart from textbook music history! Despite the ‘frozen’ aspect of a recording, we do very much hope that we have succeeded in bringing out the living, breathing quality of the music here. Compositions, we think, are a bit like children: having complete ‘power’ over them is impossible, since they have their own lives. Even composers can only send a work out into the world for it to live on independently – since every time we listen, we hear a different version, don’t we?

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