 Max Bruch composa l’un des plus importants ensembles d’œuvres concertantes pour le violon, sommet du romantisme tardif. Les virtuoses auront fait leurs le Troisième Concerto, la Fantaisie écossaise, Antje Weithaas ne démérite pas dans ces deux opus face à des archets plus athlétiques, et comme elle chante dans les merveilleuses mélodies populaires plus ou moins imaginaires dont est tissée la Fantaisie ! Secret de son art, ne pas évoquer les virtuoses pour lesquels le compositeur écrivait, mais bien, opus après opus, faire paraitre la singularité du génie de Bruch. Son violon campe des personnages, ses Concertos sont des symphonies dramatiques. Et quelle sonorité magnifique Antje Weithaas distille au long de ces trois disques, Hermann Bäumer et ses hambourgeois faisant plus que l’accompagner : il faut ici des paysages, un imaginaire, et savoir faire sonner l’orchestre sans l’alourdir. A ce jeu-là, Hermann Bäumer égale Kurt Masur, auteur de la seule autre intégrale (un peu moins complète) où Salvatore Accardo, pour admirable qu’il soit, en restait un peu trop au seul brio. Le surplus de poésie qu’apporte cette nouvelle proposition révèle les secrets d’un ensemble où lyrisme et éloquence réinventent un genre, le tout enregistré avec art. Et si maintenant les mêmes osaient nous donner l’autre grand ensemble d’œuvres concertantes dévolues en Allemagne au violon, les concertos de Spohr… (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)  At long last we are able to offer you Max Bruch’s Complete Oeuvre for Violin and Orchestra in a boxed set, at a special low price, and in performances by the superb violinist Antje Weithaas! Bruch’s friendships, first with Joachim and then with Sarasate, inspired him so very much that he produced a violin compositional contingent forming what is by far the largest work group within his symphonic music: three concertos (or, including the four-movement Serenade, actually four), the Fantasy, a Concertino, and various other compositions – all of them high points in the concert literature of the nineteenth century. Now this is a little violin concerto cosmos all of its own! And when such a so very gifted artist rouses these »sleeping beauties« from their slumber, we can speak of nothing less than magic as in a fairy tale.
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