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Format : 2 CD Total Time : 01:28:59
Recording : 1992-1995 Location : Londres/New York Country : Royaume-Uni/Etats-Unis Sound : Studio / Stereo
Label : Biddulph Catalog No. : BID80251-2 EAN : 0744718025121
Publishing Year : 2016 Release Date : 25/05/2016
Genre : Classical
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Ludwig van Beethoven (1770-1827)Romance en fa, op. 50 Alban Berg (1885-1935)Concerto pour violon Robert Fuchs (1847-1927)Neuf fantaisies Fantaisie en si bémol majeur, op. 40 n° 2 Fantaisie en sol mineur, op. 40 n° 3 Fantaisie en si mineur, op. 74 n° 1 Fantaisie en ré majeur, op. 74 n° 2 Fantaisie en mi mineur, op. 74 n° 6 Fantaisie en do majeur, op. 74 n° 7 Fantaisie en sol mineur, op. 74 n° 9 Fantaisie en do mineur, op. 82 n° 1 Fantaisie en ré mineur, op. 82 n° 5 Joseph Joachim (1831-1907)Mélodies hébraiques, op. 9 Pinchas Zuckermann, violon, alto Marc Neikrug, piano London Philharmonic Orchestra Zubin Mehta, direction
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Lorsque Pierre Boulez enregistra le Concerto « à la mémoire d’un ange », un des fleurons de sa vaste anthologie des œuvres majeures de la Seconde Ecole de Vienne, lecture claire et pourtant tendue, où s’exposaient les cruautés sonores d’un orchestre macabre le violon de Pinchas Zukerman n’était qu’une voix dans son tableau. Tempos resserrés, gestes souvent péremptoire, tout le contraire de la version autrement aventureuse publiée aujourd’hui chez Biddulph, trésor d’un double album prétexte à la réédition de gravures parfaites des Pièces de fantaisie de Robert Fuchs et des Mélodies hébraïques de Josef Joachim parues chez l’éditeur londonien au cours des années 1990. Car l’enregistrement de février 1995 capté dans l’acoustique parfaite du Henry Wood Hall – était-ce pour un disque jamais paru ? - dit tout autre chose de cette partition : une vaste ballade lyrique, gagnée par une irrépressible mélancolie qui ne se trouvait pas dans la gravure new-yorkaise où Pierre Boulez réglait un ballet spectral. Ici, Zubin Mehta, un intime du violoniste, dialogue corps et âme avec son soliste, des entrelacs harmoniques saisissants animent un discours fluide, comme rêvée. C’est un ajout majeur aussi bien à la discographie de ce violoniste inspiré qu’à celle de l’opus de Berg, si souvent tenté au disque par les violonistes de la nouvelle génération ces dernières années. Quelque chose de la grâce infinie qu’y mettait Claudio Abbado rayonne également ici, tout comme dans la Première Romance de Beethoven, autre gravure restée jusqu’ici dans les cartons (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)
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