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Diapason de octobre 2023 Critique de Denis Morrier Page n° 80
Format : 1 CD Durée totale : 01:10:26
Enregistrement : 10-12/02/2016 Lieu : Brême Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : CPO Référence : CPO555078 EAN : 0761203507825 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2023 Date de sortie : 10/05/2023
Genre : Classique
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Leopold I (1640-1705) Missa pro defunctis (Requiem) Tre Lectiones Motet de Septem Doloribus Beatae Mariae Virginis
Weser-Renaissance Bremen Manfred Cordes, direction
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 C’est à la suite du décès de sa première épouse que Léopold I, Empereur du Saint-Empire romain germanique, écrivit cette « Missa pro defunctis » (1673). Composée pour cinq parties vocales et ensemble instrumental, l’écriture y solennelle et lumineuse comprenant de temps à autre des accents populaires et des rythmes dansants conférant à l’ensemble un caractère épanoui, parfois allègre. L’œuvre s’affirme ainsi comme la célébration d’une foi rayonnante et salvatrice. Les cuivres apportent des pointes de brillance voilées dues à la sonorité des cornets en sourdine. Le chant peut aussi bien être soliste qu’en écriture chorale ou en une polyphonie gracieuse et claire. Remarié rapidement, l’Empereur est de nouveau veuf en 1676. Son chagrin donne naissance aux « Tres Lectiones » (1676). Dans un esprit plus enclin au recueillement, ces pièces offrent une écriture vocale radieuse entre solistes et ensembles vocaux variés tous superbement équilibrés et touchants. Là encore, la formation pour cordes se colore de cornets en sourdine accompagnant avec délicatesse et retenue le superbe quintet vocal employant habilement dans certains passages une écriture chromatique et des voix a cappella du meilleur effet. Le motet « Vertatur est in luctum » dédié à la Vierge conclut entre plainte et espérance un intéressant programme sublimé par la magnifique interprétation du Weser-Renaissance Bremen. (Laurent Mineau)  When Margarita Theresa, Emperor Leopold's first wife, died on March 12, 1673, it was a bitter loss for the 33-year-old monarch. He tried to process his grief through music and the intense Missa pro defunctis was composed. This requiem is one of Leopold's most elaborate and personal works, composed for five singing voices and a large instrumental ensemble consisting of two silent tines, three trombones, four violas, and basso continuo. Leopold chose as the key the so-called second tone (related to the modern G minor), as it has been used since the 16th century for "afflicted and sad things." As was common in 17th century music, the musical figures that interpret the text are also numerous. Impressive! And even in the case of the Tres Lectiones, it could not be due to reverence alone if these pieces were still played by the court orchestra well into the second half of the 18th century.
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