Pietro Alessandro Pavona (1728-1786)
Sonate en ré majeur
Sonate en sol majeur
Sonate en do majeur
Sonate en do majeur
Sonate en fa majeur
Sonate en si bémol Majeur
Sonate en fa majeur
Sonate en do majeur
Motet "Quando venit e torrente"
Pastorale en ré majeur

Renato Miani (1965-)
Toccata (In honorem B. Mariae Virginis)

Cristina Mosca, soprano
Alberto Gaspardo, orgue
Claudio Rado, violon
Mauro Spinazzè, violon
Mauro Zavagno, violone

Voilà un compositeur italien de l’époque baroque jusque-là complètement ignoré et dont le label Urania exhume courageusement en première mondiale quelques œuvres dont des Sonates pour orgue. Né en 1728, Pietro Alessandro Pavona aurait suivi des études musicales avant d’être ordonné prêtre et d’occuper les postes d’organiste titulaire dans la région d’Udine. Il se consacre ensuite à la direction et à la composition produisant essentiellement l’ordinaire de la musique d’église (Messes, Requiem, Hymnes Psaumes et Motets...etc). Les Sonates enregistrées ici pourraient très bien être exécutées au clavecin ou au pianoforte. Leur style galant et leur structure en un seul mouvement s’apparentent à ce qu’écrivait nombre de compositeurs de l’époque, Marcello en particulier même si la notice évoque l’apport du modèle Scarlattien. En revanche l’unique motet intégré au programme renvoie aux œuvres similaires d’Alessandro Scarlatti et Niccolo Jommelli. La Soprano Critsina Mosca s’y montre méritante malgré un timbre rabougri et une justesse parfois en défaut. En bonus de l’album, une curiosité composée par le contemporain Renato Miani (Né en 1965) en hommage à l’orgue Callido de l’église Sainte Marie à Dardago, instrument emblématique du baroque italien. L’œuvre propose une réécriture du langage baroque polyphonique placée à l’aune de l’atonalité. (Jérôme Angouillant)

Remained manuscript for centuries, the Sonatas off ered on this disc, almost all of which are fi rst recordings, are an authentic representation of the multiform musical universe known to Pavona, a world whose sonata taste oscillated between the ‘old’ Scarlattian model, monothematic and bipartite, dear to the Venetian masters, and the ‘new’ two-theme sonata-form, already widely in vogue, especially in the Austrian area.