|
Format : 1 CD Total Time : 01:09:35
Recording : 1993 Location : Munich/Suhl Country : Allemagne Sound : Stereo
Label : Hänssler Classic Catalog No. : HC23064 EAN : 0881488230642 Price Code : DM018A
Publishing Year : 2023 Release Date : 29/11/2023
Genre : Classical
|
|
 |
Joseph Suder (1892-1980) Messe festive "Dona Nobis Pacem" Symphonische Musik II
Natalie Kornewa, soprano Maria Neilau, alto Vladimir Mostomoi, ténor Juri Dobrowski, basse Marlene Hinterberger, orgue Jessica Hartlieb, violon St. Petersburger Kammerchor Kinderchor des Pestalozzi-Gymnasiums München Bayersiches Landenjugendorchester Werner Andreas Albert, direction Thüringer-Philharmonie Suhl Olaf Koch, direction
|
 
 Ce n’est pas la laconique notice de notre chère encyclopédie en ligne résumée un trois phrases et la photo d’une tombe qui va nous apprendre grand-chose de ce Joseph Suder, compositeur allemand né et 1892 et mort en 1980. Sa symphonie de chambre, composée en 1925, lui apporte une certaine considération auprès des critiques mais il devra attendre 1964 et la création de son opéra "Kleider machen Leute" pour atteindre un véritable public. Héritage et synthèse caractérisent son style musical, fidèle à la forme sonate et aux développements contrapuntiques. Dotée d’une architecture aussi solide qu’une cathédrale de Bavière, cette Festmesse dite "Dona nobis pacem" composée dans l’immédiat après-guerre en faveur de la paix et constituée de six longs mouvements évoquent assez directement une resucée de la "Missa Solemnis" beethovénienne. On y entend aussi parfois du Bruckner. Si les mouvements orchestraux sont assez convaincants (Kyrie, Credo) grâce à leur impeccable ossature et à l’engagement sans faille de l’orchestre, les parties solistes et chorales (Bénédictus, Agnus Dei) souffrent d’une baisse de tension rédhibitoire même si l’inspiration semble renaître dans le long et choral "Dona nobis Pacem", d’un lyrisme étreignant. La seconde "Symphonische Musik" qui complète le programme est en trois mouvements indépendants. Voisine du langage d’un Hindemith, elle mise avant tout sur son écriture au cordeau et la foisonnante palette orchestrale qu’elle déploie. (Jérôme Angouillant)

|
. |
 |
|
|