Jan Krtitel Vanhal (1739-1813)
Terzetto Quis nos separabit

Anonyme
Offertoire
Offertoire
Offertoire

P. Homann (18e siècle)
Messe en do majeur, pour choeur et orchestre

Ingrida Gapova, soprano
Piotr Olech, contreténor
Aleksander Rewinski, ténor
Andrzej Zawisza, basse
Cappella Warmienis Restituta

Kamila Guz, violon
Bartosz Kokosza, violoncelle
Krzysztof Sokolowski, contrebasse
Urszula Stawicka, orgue positif
Pawel Hulisz, trompette
Emil Miszk, trompette

Mikolaj Zgolka, violon, direction

L'Ermeland (Du polonais Warmia) est située dans la région des lacs de Mazury au nord de la Pologne dont les centres d’intérêt sont les villes de Fromboork et d'Olsztyn. Ce Musica Warmiensis dont c'est le premier volume est un projet instigué par le violoniste et chef Mikolaj Zgolka et son ensemble la Capella Warmienisis Resituta visant à explorer le répertoire joué dans les églises et cathédrales locales au dix-huitième siècle. Ces œuvres proviennent d'un fond abondant situé à la Bibliothèque du Séminaire d'Olsztyn. Parmi les musiciens retenus, souvent inconnus ou anonymes on retient ici le nom du bohémien Jan Krytel Vanhal (1739-1813), auteur du Motet "Terzetto Quis nos separabit" qui ouvre le programme. Belle entrée en matière, déclamée, solennelle avec trompettes et timbales, instruments que l'on retrouve dans les trois Offertoires signés d'un anonyme. Musique cérémonielle cyclique et volontiers démonstrative. La Messe de P. Homann convoque quant à elle un orgue et trois solistes dont un contre-ténor. Pourvue de quelques épisodes singuliers (L'Amen en canon, Qui Tollis fugué, Benedictus) elle évoque souvent les messes similaires d'un autre bohémien, Frantizek Brixi. Aux côtés d'une soprano parfois crispée dans les aigus, ténor basse et contre-ténor font bonnes figures et le continuo et orgue soutiennent l'ensemble d'une manière aussi souple qu'efficace. Un premier volume prometteur. (Jérôme Angouillant)