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Martha Argerich : Les premiers enregistrements.
Diapason d'Or
Diapason de mai 2021
Critique de Laurent Muraro
Page n° 68
Format : 1 CD Digipack
Durée totale : 01:14:02

Enregistrement : 1955-1960

Label : Diapason
Référence : DIAP135
EAN : 3701025831545

Année d'édition : 2021
Date de sortie : 12/05/2021

Genre : Classique
Robert Schumann (1810-1856)
Toccata en do majeur, op. 7

Franz Liszt (1811-1886)
Etude de concert n° 2 "La Leggierezza"
Rhapsodie hongroise n° 6 en ré bémol majeur, S 244

Frédéric Chopin (1810-1849)
Scherzo n° 3 en do dièse mineur, op. 39
Etude en ut majeur, op. 10 n° 1

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano n° 21 en ut majeur, K 467

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Sonate pour piano no 7 en ré majeur, op. 10 n° 3

Martha Argerich, piano
Orchestre Syphonique de la Radio de Cologne
Peter Maag, direction

Au début des années 1960, Martha Argerich n’a que vingt ans, mais une carrière et une existence déjà bien remplies. Si remplies que le miracle venu d’Argentine éprouve alors le besoin de faire une pause et de se ressourcer (se reconstruire) après un tel tourbillon. « La jeune Argerich » que nous vous invitons à retrouver ou à découvrir ici est celle d’avant ce premier silence, d’avant son retour à la lumière avec une victoire éclatante au Concours Chopin 1965. Heureusement, les micros l’accompagnaient déjà depuis longtemps : comment seraient-ils passés à côté d’un tel phénomène ? A huit ans (!), l’élève prodige de Vincenzo Scaramuzza était ainsi captée dans le Concerto no 1 de Beethoven, une oeuvre qu’elle semble encore dévorer avec la même ardeur sept décennies plus tard ! Notre voyage commence cepedant en 1955, quand peu de temps avant de s’envoler pour Vienne afin d’y suivre l’enseignement de Friedrich Gulda, Argerich dévale les arpèges de l’Etude op. 10 no 1 de Chopin avec une insolence et un aplomb fous. Quelques années plus tard, c’est avec cette même entrée en matière qu’elle scotchera le jury varsovien. Le bel été 1957 est marqué par deux succès au Concours Busoni et à celui de Genève, où sa virtuosité fait merveille dans le répertoire romantique, en particulier chez Liszt. Quand sa Leggierezza à Bolzano semble ne pas toucher terre, Argerich prouve dans la Rhapsodie hongroise no 6 qu’elle a fait sienne la maxime de Gulda (« entrer dans le piano ») et surtout qu’elle comprend d’instinct toutes les musiques qu’elle aborde. Autre morceau de bravoure en 1960, où elle livre aux micros de la Radio de Cologne sa seule gravure en studio de la Toccata de Schumann, une pièce qu’elle joue pourtant régulièrement… en guise d’échauffement. S’il ne restait pour tout témoignage d’Argerich que cette Toccata, ses octaves à 3’ 20’’ suffiraient seules à lui accorder une place de choix dans le panthéon des pianistes du XXe siècle. 1960, c’est aussi l’année de son premier enregistrement pour Deutsche Grammophon, où, entre une autre Toccata, celle de Prokofiev, deux rhapsodies de Brahms et d’aériens Jeux d’eau de Ravel, Martha Argerich prépare le terrain de son triomphe chez Chopin en fixant l’une des plus belles Barcarolle de l’histoire du disque (que vous retrouverez dans le coffret Chopin de notre Discothèque idéale) et un Scherzo no 3 en forme de suggestion diabolique. Alors que certains lui ont parfois reproché – à tort ! – la réduction de son répertoire au fil des années, ce portrait nous offre cependant l’occasion d’entendre la pianiste dans des oeuvres qu’elle laissera de côté par la suite. C’est d’abord le cas d’un Concerto no 21 de Mozart vif-argent, à la fois spirituel et nostalgique, que lui accompagnent Peter Maag et le RSO de Cologne le 5 septembre 1960. C’est ensuite une étonnante Sonate no 7 de Beethoven, postérieure de quelques jours, où l’évidence du style frappe une nouvelle fois, que ce soit dans l’impétuosité des mouvements rapides ou dans un Largo à la concentration exemplaire. Devant ces premiers feux si étincelants, faut-il redire ici nos regrets face à la petite poignée des sonates du compositeur sur lesquelles Argerich a accepté de se pencher ? (Laurent Muraro)

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