FrançaisEnglish
Advanced Search
Top  Catalog  Opera  CM803908
MY ACCOUNT
MY WISHLIST
SHOPPING CART
Categories
Labels
Information
Mozart : Don Giovanni. Schuen, Drole, Schäfer, Peter, Beaumont, Eriksmoen, Breisach, Harnoncourt.
Diapason from September 2021
Review de Julia Le Brun
Page No. 109
Classica from November 2021
Review de Pierre Flinois
Page No. 118
Format : 2 DVD Vidéo
Total Time : 04:08:00

Recording : 2014
Location : Vienne
Country : Autriche
Sound : Live / PCM Stereo + DTS 5.1
Image Format : NTSC
Aspect Ratio : 16:9
Subtitles : IT, EN, DE, FR, KO, JP

Label : C Major Entertainment
Catalog No. : CM803908
EAN : 0814337017538
Price Code : DM039A

Publishing Year : 2021
Release Date : 12/05/2021

Genre : Classical
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Don Giovanni, opéra en 2 actes, K527

Andrè Schuen, baryton (Don Giovanni)
Ruben Drole, basse-baryton (Leporello)
Christine Schäfer, soprano (Donna Anna)
Mauro Peter, ténor (Don Ottavio)
Maite Beaumont, mezzo-soprano (Donna Elvira)
Mari Eriksmoen, soprano (Zerlina)
Mika Kares, basse (La Commandeur/Masetto)
Arnold Schoenberg Chor
Erwin Ortner, direction
Doris Maria Aigner, costumes
Felix Breisach, mise en scène
Concentus Musicus Wien
Nikolaus Harnoncourt, direction

Son cycle Da Ponte avec le Concertgebouw pour Teldec, début des années quatre-vingt-dix, faisait entendre la « différence Harnoncourt », tempos, accents, timbres, ce qui se voulait une révolution dans les Symphonies ou la Musique d’Eglise buttait contre le théâtre moderne qu’inventait ici Mozart. Même aidé de chanteurs inspirés, la trilogie ne se fit pas la place espérée dans une discographie que d’un côté Charles Mackerras, de l’autre Riccardo Muti, renouvelaient avec un tout autre sens du théâtre. Las, les amoureux d’Harnoncourt chez Mozart se consolaient avec Idomeneo, Mithridate, La Clemenza, tout ce qui chez l’auteur des Nozze ne regardait pas le théâtre de son siècle, quel paradoxe ! Finalement, après bien des hésitations, Nikolaus Harnoncourt décida de remettre la Trilogie Da Ponte sur le métier. En 2014 le Theater an der Wien lui offrait sinon une mise en scène, du moins une sage mise en espace, chacun de protagonistes plus ou moins rivés à son pupitre, les simulacres d’action ne quittant guère le proscenium. Peu importe, Harnoncourt retrouvait son Concentus Musicus, et un théâtre avec du public (et zélé, applaudissant, soutenant), s’entourait d’une équipe de jeunes gosiers où quelques chanteurs chevronnés (Bo Skovhus, Christine Schäfer, Elisabeth Kulman) seraient leurs guides, le miracle serait-il possible ? Non. Le geste même d’Harnoncourt s’était raidi, ses principes, sa science, son expertise semblant lutter précisément contre ce Mozart frère de Beaumarchais et de Marivaux. En cela, les Nozze sont un pur naufrage, et dépareillée par une troupe de chant incertaine : la Comtesse de Schäfer s’effondrant autant devant le legato du « Porgi, amor » que face à la vocalise du « Dove sono », Bo Skovhus disant son rôle plus que le chantant. Embarrassé par les tempos, la Suzanne légérissime de Mari Eriksmoen perd tous ses charmes surtout face au Figaro déluré d’André Schuen, qui, lui, ferait bien presser le tempo. Mais du moins les buffo s’en sortent-ils, quitte à risquer la caricature ; la céruse se voit jusque dans le timbre décati d’Ildiko Raimondi, mais quelle incarnation ! Et Cherubino ? J’y reviendrai… Sinistre, Don Giovanni aurait peut-être raison de l’être, Harnoncourt y voyant un drame qui s’abstrait de tout giocoso. Cette grisaille, le Don d’André Schuen l’épouse pour le meilleur, en cohérence avec la vision du chef, c’est pour lui qu’on risquera l’écoute (plutôt que le visionnage, effrayant de platitude), un peu pour le Don Ottavio de Mauro Peter, plus révolté que lyrique, mais les femmes ! La tête d’épingle d’Eriksmoen pour Zerline (qui veut du grave, de la pulpe, souvenez-vous de Berganza !), Schäfer que les premiers mots de Donna Anna épuisent illico, Maite Beaumont dont on peut sauver l’Elivira plus intéressante par le personnage que par la vocalité. Harnoncourt enterre l’opéra, battue pesante, récitatifs sentencieux, l’ennui gagne avant la damnation, tout le deuxième acte se traîne jusqu’au banquet, et vraiment ne pas avoir osé la version de Prague…. Reste Cosi fan Tutte. Qui a dans l’oreille Cantelli, Busch, ou Böhm, vomira dès l’ouverture. Qu’il se retienne et écoute. Oui, le poids des mots dans les récitatifs aurait fait bondir Da Ponte, scorie commune à bien des productions depuis le XXIe siècle, qui entend pour les imbéciles souligner ce que tout un chacun comprends dans le mouvement naturellement vif de l’allusion. Mais Harnoncourt est comme pris au piège des complexités psychologiques du livret de da Ponte. Cette fois la posture ne peut suffire, il faut bien concéder au génie, espérer cependant à tirer quelques ficelles, mais accepter que cette fois Mozart soit le dominant. Harnoncourt prendra son temps, certes, mais les personnages dévorent sa rhétorique, comme si plutôt que le mouvement général des Nozze, qu’il pouvait encore briser, cette fois les caractères dramatiques, la finesse psychologique, l’immanence perpétuelle du gicoso le convainquaient de laisser là son projet pour écouter ses chanteurs. Et cette fois le tirage est gagnant, même pour la Fiorgdiligi de Mari Eriksmoen (son « Per Pieta » est émouvant), avec une belle Dorabella (Katija Dragojevic), un trio masculin épatant (Schuen, Peter, le Don Alfonso inattendu de Markus Weber). Alors si vous voulez y aller d’abord entendre (et accessoirement voir), commencez par Cosi fan tutte, et traquait chaque note d’Elisabeth Kulman, incroyable dès qu’elle est en travesti, ici en notaire, dans les Nozze en Cherubino. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

“He was out to to create something ‘unheard-of’,” observed conductor Nikolaus Harnoncourt beforehand. And true to form: What the conductor had offer as he commenced his Mozart/Da Ponte cycle in the Theater an der Wien was something we “had never before heard like this” (Kurier). Nikolaus Harnoncourt, “master” of period performance practice, realized a project that had long been one of his dearest wishes: for the first time, he and his “original-sound orchestra” Concentus Musicus and his personal choice of singers were presenting the complete Mozart/Da Ponte cycle and harvesting the fruits of his Mozart research – an “enthusiastically acclaimed cycle!” (news.at). During an intensive phase of rehearsal and preparation, he was in search of a Mozart hermeneutic resting on historical sources and yet anchored in our own time, in order to stage the whole Da Ponte “trilogy” – Le nozze di Figaro, Don Giovanni and Così fan tutte – in a matter of a mere six weeks. “The culmination of Harnoncourt’s involvement with [Mozart’s Da Ponte operas] – “A Mozart drawn from historical sources and yet anchored in our own time.” (Die Presse)

.  Write Review
Customers who bought this product also purchased
Cipriani Potter : Symphonie n° 1 et autres œuvres. Huangci, Griffiths.
Cipriani Potter : Symphonie n° 1 et autres œuvres. Huangci, Griffiths.

Bruch : Lieder choisis. Fingerlos, El Mouissi.
Bruch : Lieder choisis. Fingerlos, El Mouissi.

Kit Armstrong joue Wagner, Liszt et Mozart : Œuvres pour piano.
Kit Armstrong joue Wagner, Liszt et Mozart : Œuvres pour piano.


Takemitsu : Songs
Takemitsu : Songs


Le Beau : L'intégrale des œuvres pour piano. Markovina.
Le Beau : L'intégrale des œuvres pour piano. Markovina.


Johann Michael Haydn : Endimione. Zamojska, Hofbauer, Teuscher, Spanos, Brunner.
Johann Michael Haydn : Endimione. Zamojska, Hofbauer, Teuscher, Spanos, Brunner.


Enrico Pieranunzi Trio & Orchestra : Blues & Bach - The Music of John Lewis.
Enrico Pieranunzi Trio & Orchestra : Blues & Bach - The Music of John Lewis.


Nikolai Miaskovski : Intégrale des quatuors à cordes. Quatuor Taneyev.
Nikolai Miaskovski : Intégrale des quatuors à cordes. Quatuor Taneyev.


Vaclav Talich dirige Smetana et Dvorák : Live 1939.
Vaclav Talich dirige Smetana et Dvorák : Live 1939.


Mahler : Symphonie n° 5. Kubelik.
Mahler : Symphonie n° 5. Kubelik.


Ferruccio Busoni : Sonates pour violon, op. 29 et 36a. Turban, Scheps.
Ferruccio Busoni : Sonates pour violon, op. 29 et 36a. Turban, Scheps.


Valentin Silvestrov : Musique de chambre pour violon et piano. Rowland, Fedorov.
Valentin Silvestrov : Musique de chambre pour violon et piano. Rowland, Fedorov.


Beethoven : Mélodies irlandaises et écossaises. Schuen, Trio Boulanger.
Beethoven : Mélodies irlandaises et écossaises. Schuen, Trio Boulanger.


Schubert : Suite "La Harpe enchantée", D 644. Lessky.
Schubert : Suite "La Harpe enchantée", D 644. Lessky.


Arrigo Boito : Mefistofele. Pape, Calleja, Opolais, Babajanyan, Wellber.
Arrigo Boito : Mefistofele. Pape, Calleja, Opolais, Babajanyan, Wellber.


Bach : Les Suites pour violoncelle. Yo-Yo Ma.
Bach : Les Suites pour violoncelle. Yo-Yo Ma.


Swan Hennessy : Œuvres choisies pour piano. Ernst.
Swan Hennessy : Œuvres choisies pour piano. Ernst.


Robert Kahn : Musique de chambre. Hohenstaufen Ensemble.
Robert Kahn : Musique de chambre. Hohenstaufen Ensemble.

Order Product

28,32 €
Catalogue Price : 40,46 €
IN STOCK
Ships within 24 hours!
Free Shipping is available for this item
Free Shipping Available!
Click here for more info

ClicMag of the month
ClicMag n°131 - 11/2024
ClicMag n°131 - 11/2024
Label Info
C Major Entertainment
All CDs from this label
Label Website
Tell A Friend


Tell someone you know about this product.