 Compositeur, chef d’orchestre et théoricien de la musique, Rogowski étudia les sources de la musique populaire polonaise. Comme la plupart des musiciens nationaux, l’œuvre de Chopin ainsi que celle de Moniuszko furent les sources premières de sa recherche. Son répertoire pour le piano est essentiellement constitué de pièces brèves, de miniatures caractéristiques des danses et mélodies polonaises. Un nombre important d’entre elles ont été détruites à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les partitions que nous découvrons sont ce que l’on nomme des pièces de salon. Certaines sont charmantes, portées par de belles mélodies, des harmonies charmantes, des jeux rythmiques assez complexes. C’est un répertoire romantique, qui se teinte aussi de diverses influences. La première est germanique – Rogowski étudia en Allemagne et notamment la direction d’orchestre auprès d’Artur Nikisch – et la seconde, française. Le compositeur résida en France durant la Première Guerre mondiale. Il rencontra nombre d’artistes et écrivains. Cela explique certainement quelques harmonies debussystes voire fauréennes dans les "Propos sérieux et plaisants". Les deux interprètes restituent avec une prise de son proche et chaleureuse, la clarté de cette écriture. Rien, ici, de “révolutionnaire”, mais une musique profondément nostalgique. (Jean Dandrésy)  Ludomir Michal Rogowski (born on 3 October 1881 in Lublin, died on 13 March 1954 in Dubrovnik) a composer, conductor, and theoretician, throughout his life he was under a great influence of the work by Fryderyk Chopin. By actively participating in the scientificwork o f the musical community (among others, in 1910 he took part in the First Congress of Polish Composers in Lviv, as part of the second section – Pedagogy and Performance), Rogowski would develop concepts regarding the nature of Polish musical works,whose framework was a postulate for creation of a separate style of Polish music, not subject to external inspirations. The album of Urszula Swierczynska with participation of Dominika Szlezynger, devoted entirely to Rogowski’s works, reveals to us another, forgotten page from the history of the Polish music of the first half of the 20th century.
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