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Johan Botha chante Beethoven, Wagner et Strauss : Airs d'opéras. Welser-Möst, Thielemann.
Format : 1 CD
Durée totale : 01:12:00

Enregistrement : 1997-2014
Pays : Autriche

Label : Orfeo
Référence : C906171
EAN : 4011790906126
Code Prix : DM013A

Année d'édition : 2017
Date de sortie : 27/11/2024

Genre : Classique
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
"Gott! Welch Dunkel hier!", extrait de "Fidelio"

Richard Strauss (1864-1949)
"Amme, wachst du?", extrait de "La femme sans ombre"
"Bin ich ein Gott, schuf mich ein Gott?", extrait de "Ariadne auf Naxos"
"Zu dir nun, Knabe!", extrait de "Daphne"

Richard Wagner (1813-83)
"Atmest du nicht mit mir die süssen Düfte?", extrait de "Lohengrin"
"Hör' an, Wolfram! … Inbrunst im Herzen", extrait de "Tannhauser"
"Morgenlich leuchtend im rosigen Schein", extrait de "Die Meistersinger von Nürnberg"
"Wehe! Wehe! Was tat ich?", extraits de "Parsifal"

Johan Botha, ténor
Angela Denoke, soprano
Christian Gerhaher, baryton
Soile Isokoski, soprano
Marjana Lipovsek, contralto
Ricarda Merbeth, soprano
James Rutherford, basse
Michael Schade, ténor
Cheryl Studer, soprano
Wiener Staatsoper
Semyon Bychkov, direction
Seiji Ozawa, direction
Donald Runnicles, direction
Giuseppe Sinopoli, direction
Christian Thielemann, direction
Franz Welser-Möst, direction
Simone Young, direction

Johan Botha, qui fut adulé du public viennois, assumait avec aisance et naturel les emplois héroïques les plus lourds, convoquant les mânes de Lauritz Melchior. Comme chez son devancier danois, une soufflerie qui semblait infatigable délivrait des trésors de legato, où s’épanouissait un timbre splendide. Cette conformation le destinait en premier lieu à Wagner : cela nous vaut un récit de Rome halluciné, un Preislied d’une tenue exemplaire. Loin des Lohengrin éthérés, son Chevalier au Cygne est humain, trop humain. Son Florestan, qui ne cherche pas l’héroïsme mais l’intériorité, est bouleversant. Et que dire des exploits qu’il accomplit dans les tessitures impossibles de l’Empereur et de Bacchus. Orfeo nous comble, et nous frustre à la fois : on aimerait disposer des intégrales de Fidelio et d’Ariane, pour Ozawa et Thielemann, de la Frau de Sinopoli, de Lohengrin pour l’Elsa de Studer, de Tannhäuser pour le Wolfram de Gerhaer. Le Kammersänger Johan Botha nous quitta à l’orée d’une cinquantaine qui s’annonçait glorieuse, avec Siegfried à l’horizon. Regrets éternels. Pour ceux à qui les pèlerinages importent, le ténor repose au Cimetière Central de Vienne, mais sa voix résonnera aussi longtemps qu’on écoutera de l’opéra sur terre. (Olivier Gutierrez)

La voix était immense, timbrée sur tous ses registres, le timbre mordant immédiatement reconnaissable jusque dans son refus de tout hédonisme, les mots tranchants, intenses, avec quelque chose d’implacablement expressionniste, l’élan de cet instrument unique par son ampleur, sa puissance, son métal. En peu d’année Johan Botha se sera imposé comme le nouveau ténor héroïque de son temps, à vrais dire plus personne n’espérait une telle voix dont les standards de style semblaient venir d’une autre époque. Le public de l’Opéra de Vienne tomba littéralement en amour pour cette voix qui emportait tout sur son passage, il pleura sa mort venue si tôt, cinquante ans !, et resta incrédule. Quelques semaines avant son décès, alors que la maladie le rongeait, Botha arpentait la scène du Staatsoper, lançant les Wälse inaltérés de son Siegmund déjà légendaire, où passait dans la nature même de la voix le souvenir de celle de Lauritz Melchior. Quel Siegfried nous aura manqué ! Vienne fut le lieu où sa voix comme son art éclosent, lui qui avait commencé dans le monde du chant baryton (et même baryton basse), suivant le chemin emprunté par Lauritz Melchior, par Ramon Vinay, et Vienne lui aura offert de révéler ses deux répertoires, qu’illustrent aujourd’hui Orfeo en puisant dans les archives sonores du théâtre. Le répertoire allemand est venu un peu plus tard que les rôles italiens, même si Botha chanta son premier Rodolfo en allemand dans la production d’Harry Kupfer (mais au Volksoper, les édiles de la Staatsoper vont illico l’y remarquer), mais surtout juste à temps : la voix avait pris ce métal du timbre, cette largeur du volume qui allait le destiner naturellement aux héros wagnériens, Siegmund, Tannhäuser, Lohengrin, Stolzing, et surtout Parsifal où sa voix s’exauçait à une dimension supplémentaire. Mais il faut aussi entendre son Empereur de la Frau (même capté à la Diable), son impérieux Apollon transformant la Daphné de Strauss en laurier, son Bacchus solaire et terrifiant, et entendre comment il emporte le cri de Florestan dans son cachot, moment saisissant qui ouvre cet album. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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