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Diapason de juin 2025 Critique de Antoine Sibelle Page n° 85
Format : 1 CD Durée totale : 00:57:17
Enregistrement : 15-19/01/2019 Lieu : Taipei Pays : Taïwan Prise de son : Stereo
Label : CPO Référence : CPO555238 EAN : 0761203523825 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2025 Date de sortie : 09/04/2025
Genre : Classique
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Franz Lachner (1803-1890) Symphonie n° 4 en mi majeur Andante pour ensemble de cuivres en la bémol majeur
Evergreen Symphony Orchestra Gernot Schmalfuss, direction
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 Troisième volet de la probable intégrale des huit symphonies de Franz Lachner entreprise pour CPO par l’orchestre Evergreen de Taiwan sous la baguette de son chef Gernot Schmalfuss. Comme les précédentes déjà connues, cette quatrième symphonie (1834) se fait remarquer par l’ampleur de ses dimensions (cinquante-deux minutes) mais aussi l’originalité et la puissance de ses deux mouvements extrêmes, chacun précédé d’une introduction lente. Car Lachner qui avait fréquenté Beethoven à Vienne et été l’ami de Schubert ne reculait pas devant les vastes développements. Fait suffisamment marquant et rare dans les symphonies du XIX° siècle pour être signalé, le vaste final qui s’achève par une péroraison hymnique se révèle une construction magistrale capable de contrebalancer l’immense premier mouvement à lui seul long de vingt minutes. Un bref andante pour cuivres complète ce disque qui vaut, on l’aura compris, essentiellement par la symphonie, révélation de première importance sur la musique de cette époque qui suit juste la disparition de Beethoven et Schubert. Car Lachner qui mourra fort âgé à la fin du XIX° siècle s’arrêtera d’écrire des symphonies après 1851, sa musique paraissant ensuite dépassée à Munich lorsque Louis II et Bülow y imposèrent Wagner en 1864 ; peut-être est-il enfin temps avec le recul de réhabiliter et de rendre justice à Franz Lachner... (Richard Wander)  “It’s a shame Schubert didn’t learn as much as I did; with his extraordinary talent, he could have become a true master.” This strikingly self-assured remark has been attributed to Franz Lachner, a Swabian composer who held himself in high regard when compared to his Viennese contemporary, Franz Schubert. Listening to Lachner’s substantial body of work – particularly his eight symphonies – reveals a powerful creative force quite distinct from his six-year-older friend. Lachner began his career influenced by Carl Maria von Weber, was deeply familiar with Beethoven, and quickly emerged as a “missing link” between these predecessors and younger composers such as Mendelssohn, Schumann, Raff, and even Bruckner. He mastered large-scale forms, grand gestures, and the orchestral medium while also being a melodist of the highest order. His originality ensures that the listener’s enjoyment of his music never wanes. Following recordings of the third and sixth symphonies, this new release offers further proof of Lachner’s brilliance – a resounding quod erat demonstrandum.

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