Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Sonate pour violon n° 3 en mi majeur, BWV 1016
Air de la Suite orchestrale n° 3 en ré majeur (arr. A. Wilhelmj)
Gavotte de la Partita pour violon n° 3 en mi majeur (arr. F. Kreisler)
Fugue de la Sonate pour violon n° 1 en sol mineur
Chaconne de la Partita pour violon n° 2 en ré mineur

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour violon en ré majeur, op. 61

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Sonate pour violon en la majeur, op. 1 n° 3, HWV 361
Sonate pour violon en ré majeur, op. 1 n° 13, HWV 371

Franz Schubert (1797-1828)
Sonatine pour violon n° 3 en sol mineur, D 408
Ave Maria (arr. A. Wilhelmj)

Johannes Brahms (1833-1897)
Danse hongroise n° 7 en la majeur (arr. J. Joachim)

Jeno Hubay (1858-1937)
Hejre Kati, op. 32
Le Zéphyr, op. 30 n° 5

Frédéric Chopin (1810-1849)
Nocturne en mi bémol majeur, op. 9 n° 2 (arr. P. de Sarasate)

Henryk Wieniawski (1835-1880)
A la Zingara, extrait du Concerto pour violon n° 2 en ré mineur

Manuel de Falla (1876-1946)
Danse espagnole (arr. F. Kreisler)

Charles Villiers Stanford (1852-1924)
The Leprechaun's Dance, op. 89 n° 3

Sir Edward Elgar (1857-1934)
Salut d'amour, op. 12

Ralph Vaughan Williams (1872-1958)
The Lark Ascending

Isolde Menges, violon
Royal Albert Hall Orchestra
Landon Ronald, direction

Carl Flesch et Leopold Auer se penchèrent sur ses premières années de violoniste prodige. La pureté de son jeu, l’éloquence de ses registres, le son qui même dans le cornet de l’enregistrement acoustique s’entend grand et surtout parle, tout cela aurait suffi à faire d’Isolde Menges la diva du violon britannique. S’y ajoutait un physique dans les canons de beauté de l’époque, une prestance, une stature, que le disque conservera chichement mais intact : même dans la méchante prise de son du Concerto de Beethoven que lui dirige assez approximativement Sir Landon Ronald, et où la timbale sonne en fer blanc, son violon rayonne. Plus encore dans les faces Bach, mieux enregistrées, dans la théorie de bis où elle se préfère poète plutôt que virtuose, surtout dans cette "Alouette" crépusculaire comme l’a voulue Vaughan Williams, modèle intangible. Mais écoutez la d’abord dans la Troisième Sonatine de Schubert, avec enfin un partenaire à sa mesure, Arthur de Greef en personne… (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)