Fritz Kreisler (1875-1962)
Liebesleid
La chasse
Caprice viennois
Tambourin chinois

Ottokar Novácek (1866-1900)
Moto perpetuo

Sergei Rachmaninov (1873-1943)
Variation n° 18 op. 43 (arr. F. Kreisler)

Josef Suk (1874-1935)
Burlesque, op. 17 n° 4

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Extraits du Concerto pour violon en ré majeur, op. 35

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Finale du Concerto pour violon en mi mineur, op. 64
On Wings of Song, op. 34 n° 2 (arr. J. Achron)
Romance sans paroles, op. 19 n° 1 "Doux souvenirs" (arr. J. Heifetz)

Jules Massenet (1842-1912)
Elegie, op. 10 n° 5

Antonín Dvorák (1841-1904)
Danse slave en mi mineur, op. 72 n° 2 (arr. F. Kreisler)

Johannes Brahms (1833-1897)
Finale du Concerto pour violon en ré majeur, op. 77

William Kroll (1901-1980)
Banjo and Fiddle

Pablo de Sarasate (1844-1908)
Ziguenerweisen, op. 20
Romanza Andaluza, op. 22 n° 1
Habanera, op. 21 n° 2

Carl Engel (1883-1944)
Sea Shell (arr. E. Zimbalist)

Serge Prokofiev (1891-1953)
Marche "L'Amour des trois oranges", op. 33 (arr. J. Heifetz)

Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Caprice d'après "Etude en forme de valse", op. 52 n° 6 (arr. E. Ysaÿe)

Johann Evangelist Brandl (1760-1837)
The Old Refrain (arr. F. Kreisler)

Henryk Wieniawski (1835-1880)
Caprice en la mineur (arr. P. de Sarasate)

Max Bruch (1838-1920)
Extraits de la Fantaisie écossaise, op. 46
Finale du Concerto pour violon n° 1 en sol mineur, op. 26

Leopold Godowsky (1870-1938): Alt Wien (arr. J. Heifetz)

Samuel Gardner (1891-1984)
From the Canebreak

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Vivace du Double Concerto en ré mineur, BWV 1043

Michael Rabin, violon
Bell Telephone Orchestra
Donald Voorhees, direction

Les formats de la diffusion radiophonique exigeaient du court sinon du bref, ce à quoi les Bell Telephone Hours excellèrent, gourmand d’abord en violonistes, toujours prompts aux arrangements (il le fallait, l’orchestre maison mené avec des élégances de salon par Donald Voorhees y comptait), et avides de briller. Dans cette galaxie de purs plaisirs, Michael Rabin introduisit une dimension nouvelle, par la pureté d’un son qui faisait oublier le clinquant du brio, par une capacité à la nostalgie qui saisit dès le "Liebeslied" de Kreisler. Méphisto parait juste ensuite dans le "Molto perpetuo" de Noaveck ; en six minutes les deux visages de ce génie. La somme (dans une excellente monophonie qui saisit le grain de cet archet limpide) est fabuleuse, que ce soit dans les mouvements de concertos (écoutez le final du Brahms, les mouvements de la "Fantaisie écossaise") ou dans les pièces de charme. Au sommet un "Zigueurnerweisen" de Sarasate incendiaire, et une surprise, Zino Francescatti pour le Vivace du Double Concerto de Bach. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)