Ija Mia
Ija Mia (Turquie)
Adio Kerida (traditionnel)
Porke Yorach (traditionnel)
Ein Keloheinu (Maroc, 9e siècle)
Anzi dice la nuestra novia (Rhodes)
Oud Taksim
Achot Ketana (Maroc, 13e siècle)
Yigdal (Rome, 13e siècle)
Kürdi Taksim
Kürdi Pesrev (Turquie, 17e siècle)
Shir Hashirim (Salonique)
Hicaz Sirto (Turquie, 19e siècle)

Ensemble East of the River

Nina Stern, flûtes à bec
Daphna Mor, voix, flûtes à bec
Ara Dunkjian, oud, cümbüs
Tal Mashiach, basse
Shane Shanahan, percussion
Zafer Tawil, violon, qanun, percussion
John Hadfield, percussion

Ce disque est d’abord une rencontre entre deux musiciennes unies par leur racine séfarade. Nina Stern est flûtiste et joue du chalumeau, Daphna Mor chante, elles sont ici accompagnées d’un oud (Ara Dinkan) d’une basse (Tal Mashiash) et de moult percussions (Shane Shanahan) pour ce récital de musique séfarade. Rappelons que cette dernière provient du fond des âges, dans la région d’Al Andalus où les juifs chassés d’Espagne et du Portugal créèrent leur propre liturgie et tout un répertoire de chants profanes à partir d’un langage vernaculaire dérivé du vieux castillan. Historiquement la liturgie était chantée par les hommes à la synagogue et les chants profanes transmis oralement par les femmes. Le programme du l’album est de fait consacré à quelques exemples de piyyoutim (Liturgie) et de Romanceros (Chants matrimoniaux) agrémentés de taksim (Musique ottomane improvisée). Si l’ensemble fait de grosses concessions à l’authenticité en convoquant certains arrangements flatteurs et l’usage d’un instrumentarium d’aujourd’hui (La basse électrique !), l’auditeur ne peut qu’être conquis par l’extraordinaire vitalité de ce répertoire qui allie prières, romances et danses endiablées ; et le dialogue fusionnel entre la voix et les instruments. (Jérôme Angouillant)

The spirited New York City-based ensemble East of the River debuts on AVIE with Ija Mia: Music of the Sephardic Diaspora. Directed by the dynamic duo of internationally renowned “recorder virtuosos” (The New York Times) Daphna Mor (regular collaborator with Apollo’s Fire) and Nina Stern, the album is inspired by love and commemoration of the musicians’ collective cultural backgrounds – Nina’s Venetian Jewish ancestry, and Daphna’s Ladino heritage. Spanning a vast range of Sephardic folk and traditional musics – stories and dances, prayers and anthems – Ija Mia is by turns haunting, soulful and exuberant. Daphna and Nina’s cosmopolitan collaborators include an astonishing assortment of musicians including renowned Armenian-American oud player Ara Dinkjian, Silk Road percussionist Shane Shanahan, the phenomenal Israeli bassist Tal Mashiach, and Palestinian multi-instrumentalist Zafer Tawil on qanún, violin, and percussion.