Peteris Vasks (1946-)
Concerto n° 2 pour violon et orchestre à cordes "Vakara gaisma"
Adagio de la Méditation pour violon et orchestre à cordes "Vientulais engelis"

Franz Schubert (1797-1828)
Rondeau brillant en si mineur, op. 70, D 895 (arr. pour violon et cordes de P. Suits)

Sebastian Bohren, violon
Münchener Kammerorchester
Sergej Bolkhovets, direction

Vingt-trois ans après son premier concerto pour violon et orchestre à cordes de 1997 "Lumière lointaine", Peteris Vasks devenu septuagénaire en compose un second en 2020 imprégné cette fois-ci de la lumière déclinante du soir, belle métaphore sur l’écoulement du temps et la question de l’après. Des trois mouvements andante dont les deux premiers s’enchaînent, émane une écriture au mélodisme achevé. Le premier "avec passion" et le troisième "avec amour" encadrent l’andante cantabile, le sommet de la composition, où s’affrontent lumières et ombres dans un dramatisme lyrique de grande beauté ponctué de débordements fougueux, de déchirements, de pizzicati, de glissandi et de dissonances. Retour à la sérénité dans le troisième mouvement, tout de transparence et de promesse de lumière symbolisée par l’ultime phrase du violon dans l’extrême aigu. On retrouve le violon extatique de Vasks dans la Méditation "Ange solitaire", bel adagio apaisé écrit en hommage à sa mère. Changement d’atmosphère avec la fougue du Rondeau de Schubert, pièce virtuose de 1826 ici transposée pour violon et orchestre à cordes. (Gérard Martin)

Sebastian Bohren’s world-premiere recording of “In Evening Light”, the second violin concerto by Peteris Vasks, comes 25 years after the celebrated Latvian composer’s first, “Distant Light”, one of the most successful, oft-performed and recorded concertos by a living a composer. “In Evening Light” seems certain to follow in its forebearer’s footsteps, destined to become another modern classic. “In Evening Light” – a three-movement, 38-minute work – is beautiful and contemplative, evoking a twilit world immersed in muted colours and permeated with deep shadows and dramatic contrasts. The album ends as it begins, with another atmospheric Vasks work. “Lonely Angel” is an homage to his late mother who lived through practically the whole of the 20th century. The composer explains, “This piece is the vision of an angel flying alone above humankind, filled with grief at how cruel and aggressive we are to each other. Like a guardian angel he touches the earth with his wings and in that way offers us comfort and healing.” Sandwiched in between is the contrasting, classical era Rondo in B minor by Franz Schubert, arranged for violin and strings. Preceding Vasks’ works by nearly two centuries, Schubert similarly revels in exploring ambiance and spaciousness