 L’orchestre symphonique de Heidelberg est de création récente (1990), son fondateur, le chef allemand Thomas Fey, né en 1960, voulait y faire fructifier les enseignements reçus des pionniers Harnoncourt et Leonhardt. Fey et les Heidelberger Sinfoniker se sont ainsi engagés, il y a vingt ans, dans l’aventure d’une intégrale des symphonies de Haydn « historiquement informée » avec des bonheurs divers. Thomas Fey ayant dû interrompre son activité après un accident de santé en 2014, le flambeau a été repris par le quadragénaire Johannes Klumpp, actuel chef de l’orchestre de chambre Folkwang d’Essen. Le 27ème volume de cette intégrale fait entendre quatre symphonies quasi contemporaines (malgré leur numérotation disparate) de la période Sturm und Drang de Haydn, auteur, faut-il le rappeler, d’un corpus, sans équivalent dans l’histoire de la musique, de 108 symphonies ! Une belle pierre de plus à un édifice qui prend place aux côtés des intégrales Dorati et Adam Fischer des symphonies de Haydn. (Jean-Pierre Rousseau)  For those pieces still missing from the complete recording, the Heidelberger Sinfoniker have been proceeding since Volume 25 in chronological order, to better chart the development of Joseph Haydn the composer. We are thus in the midst of a young, wild Haydn, a Sturm und Drang Haydn. “Heidelberg Haydn is a paradigm of dynamism, freshness, wildness, humour and constant surprise. ?? am glad we are continuing the journey, completing the cycle. My musical encounters with the Heidelberger Sinfoniker have always been journeys into happiness. Idealism, love of music and technical perfection join forces here with the will to create something really special. Which is exactly right for the symphonic world of Joseph Haydn. I look towards the future in eager anticipation!” (Johannes Klumpp
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