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Diapason de octobre 2021 Critique de Bertrand Boissard Page n° 102
Classica de mars 2022 Critique de Jérémie Cahen Page n° 102
Format : 1 CD Durée totale : 01:11:51
Enregistrement : 07-11/10/2019 Lieu : Berlin Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : CPO Référence : CPO555352 EAN : 0761203535224 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2021 Date de sortie : 12/05/2021
Genre : Classique
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Anton Rubinstein (1829-1894) Concerto pour piano et orchestre n° 2 en fa majeur, op. 35 Concerto pour piano et orchestre n° 4 en ré mineur, op. 70
Schaghajegh Nosrati, piano Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin Róbert Farkas, direction
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 Anton Rubinstein fait partie de ces compositeurs prolixes dont l’œuvre immense a peu à peu sombré dans l’oubli après une gloire universellement reconnue de son vivant. Son 4ème concerto en ré mineur écrit en 1864 rivalisait avec celui, exactement contemporain, de Brahms auprès des virtuoses et ce jusque durant la première moitié du siècle dernier. Mais depuis, bien rares sont les exécutions de cette grande page qui à nos oreilles d’aujourd’hui évoque davantage les brillants concertos de Saint-Saens. CPO annonce une intégrale des concertos pour piano de Rubinstein en parallèle à celle de ses quatuors, et c’est heureux. Dommage cependant que Schaghajegh Nosrati se révèle beaucoup trop précautionneux et n’ose pas empoigner l’œuvre comme il le faudrait, à la manière héroïque des grands virtuoses russes du siècle dernier. Du coup, c’est presque le long 2ème concerto d’un jeune homme de vingt-deux ans qui retient surtout l’attention par sa fraîcheur et son inventivité. L’accompagnement de l’orchestre de Berlin est excellent dans les deux œuvres et l’écriture plus décorative du 2ème concerto convient mieux à la réserve du soliste. Mais quel dommage quand même pour le 4ème concerto qui mérite encore qu’on lui rende sa gloire passée. (Richard Wander)  During his lifetime Anton Rubinstein was regarded as the greatest pianist among composers and as the greatest composer among pianists. He himself assigned clear functions to his two fields of activity: he concertized to live, and he lived to compose. Such a plan of action finds its greatest fulfillment when the two spheres overlap: in Anton Rubinstein’s piano concertos, which were products of his compositional calling for his concert profession and works by the composer for the pianist. Thirteen years, stylistic nuances, and a decisive step on the career ladder came between his Piano Concertos Nos. 2 and 4. The twenty-one-year-old’s early second concerto met with a very favorable response in its time because of its marvelously beautiful tonal effects. It was then above all his fourth concerto that from the very beginning was enthusiastically received by fans of symphonic orchestral music and friends of virtuoso solo performance. Here Schaghajegh Nosrati, who is regarded as an extremely versatile musician and owing to her outstanding reputation as a Bach interpreter very early was able to establish herself as a concert pianist, interprets these works for us.

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